Après plusieurs jours d'allers-retours laborieux entre Athènes et Bruxelles, la liste des réformes que doit entreprendre le nouveau gouvernement grec vient d'être acceptée par les partenaires européens. Le premier ministre Alexis Tsipras et Yanis Varoufakis, son fringant ministre des Finances, peuvent souffler? sur le front extérieur.
Car la bataille commence désormais à l'intérieur, à l'intérieur même du parti. Le premier à tirer est l'emblématique eurodéputé nonagénaire, Manolis Glezos, héros de la résistance contre les nazis, qui a exprimé sa déception: «Je demande pardon au peuple grec d'avoir participé à cette illusion. Ce n'est pas en changeant les noms - le mémorandum en accord, la troïka en institutions et les créanciers en partenaires - qu'on change quoi que ce soit.»
Certes, les grandes réformes de fond sont toujours à l'ordre du jour, avec...