Le scénario du pire n'a pas eu lieu. L'Eurogroupe n'a toutefois accordé qu'un bref répit à la Grèce, en donnant un feu vert conditionnel à un soutien allant «jusqu'à quatre mois». La décision doit être validée suivant un échéancier rapproché et, à chaque étape, tout peut capoter, poussant à nouveau le pays à deux doigts de la banqueroute.
? Aujourd'hui
Le gouvernement Tsipras doit prouver sa bonne foi dès ce soir en remettant, avant minuit, «une première liste de mesures de réforme». C'est à la troïka UE-BCE-FMI, puis aux 19 de l'Eurogroupe qu'il reviendra d'apprécier, demain, si c'est un point de départ suffisant. Yanis Varoufakis se dit persuadé que la liste «sera approuvée». L'accord signé à la veille du week-end stipule qu'il s'agit d'une «liste d'ensemble» qui ne préjuge pas la validation finale.
? Vendredi ou avant
À Berlin, La Haye, Helsinki et Tallinn (Estonie), les parlements se prononcent sur l'accord à l'Eurogroupe, à la lumière des plans présentés par Athènes. Ailleurs, et notamment Paris, il n'est pas prévu de consulter les élus. Dans cette ratification à 19, il suffirait d'un seul «non» pour tuer l'accord. Le vote crucial viendra...