Yanis Varoufakis, le plus médiatique des ministres du gouvernement grec de gauche radicale, retrouve ce lundi à Bruxelles ses dix-huit collègues ministres des Finances de la zone euro. Cette fois, les grands argentiers vont devoir entrer dans le vif du sujet et déterminer s'il y a un terrain d'entente possible entre Athènes et ses créanciers ou si la Grèce fait un pas vers la rupture, d'autant plus risqué que ses caisses devraient être vides d'ici au mois de mai faute d'aide supplémentaire.
Des experts de l'Union européenne qui ont discuté vendredi et samedi avec des responsables grecs doivent remettre un rapport aux ministres qui constituera leur base de travail. Alors que vendredi, le président de l'Eurogroupe, le Néerlandais Jeroen Dijsselbloem, se disait «très pessimiste» sur l'issue de la réunion de lundi, le premier ministre grec Alexis Tsipras s'affirmait «confiant», dans une interview publiée dimanche par le magazine allemand Stern.
Le gouvernement grec veut s'engager sur un «plan national de réformes», a déclaré dimanche Gabriel Sakellaridis, son porte-parole. Ce plan se veut favorable à la croissance et à l'amélioration des finances publiques (lutte...