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Crise grecque : entre Berlin et Athènes, le «désaccord» est total

Δημοσιεύθηκε στη Le Figaro ,
Les ministres des Finances allemand et grec, à Berlin.
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Les ministres des Finances allemand et grec, à Berlin. Crédits photo : A4265/_Michael Kappeler/AP

Devant le ministère des Finances, à Berlin, quelques dizaines de manifestants protestent contre l'austérité en Europe et demandent la solidarité avec la Grèce. À l'intérieur, nouveau ministre des Finances du gouvernement Syriza, Yanis Varoufakis, est reçu par son homologue allemand, Wolfgang Schäuble, éternel partisan de la rigueur. Son interlocuteur voudrait le convaincre d'accorder de la souplesse à la Grèce, écrasée par une dette jugée «insoutenable». L'entretien dure ; c'est avec 45 minutes de retard que les deux hommes rejoignent une salle comble.

Le désaccord est total. Wolfgang Schäuble résume l'impasse: aucune solution à la nouvelle crise grecque n'a été évoquée. «Nous sommes d'accord pour dire que nous ne sommes pas d'accord», dit-il le visage grave. Lorsqu'il prend la parole, Yanis Varoufakis, qui pour l'occasion avait troqué sa veste en cuir pour une sobre chemise bleue et une veste noire, dresse un constat mi-amer, mi-ironique. «De mon point de vue, nous ne sommes même pas tombés d'accord sur le fait de ne pas être d'accord», observe-t-il. Puis, cherchant une touche d'optimisme: «Nous sommes d'accord pour commencer des délibérations en tant que partenaires»...

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