La décision prise par la Banque centrale européenne (BCE), mercredi 4 février, de fermer l'un des robinets à liquidités de la Grèce précipite le calendrier des négociations entre le gouvernement d'Alexis Tsipras et ses créanciers - la troïka, composée de la BCE, du Fonds monétaire international et de la Commission européenne. Et ce calendrier est très serré.
Si les Européens faisaient la grimace, jeudi, suite à l'annonce de la BCE, qui met encore plus la pression sur tout le monde pour sortir vite du « problème grec », cette décision, quelque part, présente aussi un avantage.
« M. Tsipras va devoir comprendre encore plus vite le peu de marge de man?uvre dont il dispose et la nécessité, pour lui, de respecter les engagements de son pays vis-à-vis de ses partenaires européens, relève une source bruxelloise. Eux sont prêts à aider son pays, mais il doit prendre conscience que certains, comme les Allemands, sont sur une position très dure, et que c'est à lui de faire le chemin. »
- Quelles sont les échéances théoriques du plan d'aide à la Grèce ?
D'ici au 28 février, soit dans trois semaines, le gouvernement...