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La BCE met la Grèce (et ses partenaires) au pied du mur

Δημοσιεύθηκε στη L'Obs ,
Alexis Tsipras, le 3 février 2015, à Rome.
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Alexis Tsipras, le 3 février 2015, à Rome. (Luigi Mistrulli/SIPA)

La BCE a mis le couteau sous la gorge d'Athènes, mercredi 4 février au soir, en privant les banques grecques d'un important canal de financement. Dans la journée, le ministre grec des Finances Yanis Varoufakis était venu en personne à Francfort demander à Mario Draghi, président de la BCE, de quoi "garder la tête hors de l'eau" le temps de s'entendre avec ses partenaires européens. La réponse négative de la BCE met la pression sur la Grèce, mais contraint aussi les Européens à s'entendre rapidement, sous peine de crise de financement de l'Etat grec.

Coup de pression sur la Grèce

Le conseil des gouverneurs réuni mercredi après-midi a décidé d'augmenter la pression sur Athènes. La BCE a ainsi annoncé qu'elle suspendait un régime de faveur accordé jusqu'ici aux banques grecques.

La disposition suspendue permettait aux banques grecques de financer des achats d'obligations grecques, et donc à l'Etat grec de lever de l'argent. Elle était conditionnée au programme d'aide dont bénéficie Athènes, et ce encore jusqu'à février.

"Il n'est pas possible à l'heure actuelle d'anticiper une issue positive" du programme d'aide, écrit la BCE dans son communiqué. En d...

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