Le ministre des finances grec s'est voulu rassurant. Dans la nuit du mercredi 4 au jeudi 5 février, Yanis Varoufakis a réagi à l'annonce faite quelques heures plus tôt par la Banque centrale européenne (BCE) de priver les banques grecques d'une de leurs sources de financement.
Cette décision n'a « pas de répercussions négatives » sur le secteur financier du pays qui reste « totalement protég? grâce aux autres canaux de liquidités toujours disponibles, a-t-il affirmé dans un communiqué. A ses yeux, la mesure « met la pression sur l'Eurogroupe [la réunion des ministres de Finances de la zone euro] pour progresser rapidement vers la conclusion entre la Grèce et ses partenaires d'un accord qui bénéficie à chacun » sur l'avenir de la dette et des réformes économiques d'Athènes.
L'indice vedette de la Bourse d'Athènes s'enfonçait rapidement dans les premiers échanges jeudi.
Il perdait 9,43 % à 768,04 points, après avoir d'abord ouvert en légère baisse. Les valeurs bancaires étaient attaquées après le geste restrictif de la BCE.
CRAINTES D'UNE ASPHYXIE FINANCIÈRE
L'institution monétaire de Francfort a...