Modifier les modalités de sa dette pour aplanir les divergences avec ses bailleurs de fonds. De passage à Londres, lundi 2 février, au lendemain de sa visite à Paris, le nouveau ministre des finances grec, Yanis Varoufakis, a évoqué cette possibilité dans un entretien au quotidien économique The Financial Times.
Le nouvel homme fort de l'économie grecque affirme ainsi vouloir mettre un terme à la confrontation entre Athènes et ses créanciers en cessant de réclamer un effacement de la dette extérieure, avoisinant les 315 milliards d'euros, soit plus de 175 % du PIB. Il suggère, à la place, un échange de la dette détenue par la Banque centrale européenne (BCE) et le secteur public, en deux nouveaux types d'obligations.
- La première verrait ses taux d'intérêt calculés selon une formule prenant en considération la croissance du pays,
- La seconde prendrait la forme d'obligations perpétuelles, ce qui signifie qu'Athènes ne remboursera plus le capital prêté, mais uniquement les taux d'intérêt sans aucune date d'échéance.
« UN PEU D'ESPACE BUDGÉTAIRE »
« Ce que je dirai à nos partenaires est que nous mettons au...