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La Grèce ne veut plus discuter avec « une commission branlante de la troïka »

Published in Le Monde on
Lors de la rencontre, vendredi, entre le ministre des finances grec et le chef de l'Eurogroupe.
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Lors de la rencontre, vendredi, entre le ministre des finances grec et le chef de l'Eurogroupe. | REUTERS/KOSTAS TSIRONIS

L'essentiel

  • Après son élection dimanche, le nouveau premier ministre grec, Alexis Tsipras, a consacré sa semaine à discuter avec ses partenaires européens sur la question de l'allégement de la dette.
  • De leur côté, les représentants de l'UE se sont montrés fermes, invitant le nouveau gouvernement à respecter les accords.

 

Après la victoire, l'heure est aux discussions. Le nouveau premier ministre grec, Alexis Tsipras, a commencé à s'entretenir avec différents partenaires européens sur la question de la réduction de la dette grecque. Premier interlocuteur de poids, Jeroen Dijsselbloem, chef de l'Eurogroupe, est arrivé vendredi 30 janvier à Athènes, pour rencontrer pour la première fois le nouveau gouvernement.

« Ignorer les accords [passés entre Athènes et ses partenaires européens] n'est pas le bon chemin à prendre », a lancé M. Dijsselbloem à l'issue d'une rencontre avec le nouveau ministre grec des finances Yanis Varoufakis, à qui il a demandé de « définir sa position pour aller de l'avant ».

Celui-ci lui a répondu en expliquant que le gouvernement grec voulait bien « dialoguer » avec l'Europe...

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