Ce dimanche 25 janvier 2015 restera sans nul doute, pour l'Europe comme pour la Grèce, une date historique : la Grèce, berceau culturel de la civilisation occidentale, pays qui inventa l'admirable notion de "démocratie" et où, à lire la "Théogonie d'Hésiode, naquit le mot même d'Europe, a décidé, par un vote libre et réfléchi, de résister, via Syriza, parti qui vient de remporter les élections législatives, à l'emprise de l'Union européenne, cette entité qui, parce qu'elle a trahi son idéal politique au bénéfice des lois économiques, est devenu, malheureusement pour les peuples qui la constitue, un sorte de monstre, technocratique et bureaucratique à la fois, des temps modernes.
Au nom de la démocratie, contre le terrorisme
Entendons-nous : je suis un fervent partisan, et de la première heure, de cette belle idée qu'est la construction de l'Europe, dont je partage, bien sûr, les valeurs morales, au premier rang desquelles émergent la tolérance et la fraternité, la concorde entre les peuples et le respect de la différence, le pluralisme confessionnel et...