«Comparaison ne vaut pas raison». Invité lundi de France bleu 107.1 et metronews, Jean-Vincent Placé s'est élevé contre «la récupération politicienne» à laquelle, estime-t-il, certains responsables politiques français s'adonnent depuis la victoire, dimanche, de la gauche radicale grecque. «Syriza il y a six ans c'était peut être le Front de gauche» mais aujourd'hui «ça n'a strictement rien à voir». «Il faut éviter toute récupération politicienne. C'est quand même incroyable ce qu'on entend depuis (dimanche) soir», s'offusque le sénateur.
«Mélenchon, c'est Tsipras il y a six ans»
Un appel également repris par Cécile Duflot dans une tribune publiée lundi par Libération. «Vouloir réduire la victoire de Syriza à un télescopage franco-français ou à son duplicata sur notre scène politique serait une immense erreur», écrit l'ex-ministre, qui a participé, à Paris, à un meeting de soutien à la gauche radicale hellénique.
Des déclarations qui visent particulièrement Jean-Luc Mélenchon qui multiplie les interventions médiatiques pour dresser une analogie entre son parti, le Parti de gauche, et Syriza. «Jean-Luc Mélenchon dit justement 'je serai...