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Grèce : «La première victime de la crise, c'est bien la démocratie»

Δημοσιεύθηκε στη Libération ,
Grèce : «La première victime de la crise, c'est bien la démocratie».

Le passé de la Grèce est imprévisible, pour paraphraser le titre d'un livre récent sur la Russie (Lorrain, 2014). Dimanche les Grecs voteront pour élire de nouveaux dirigeants. En attendant, les débats de la campagne électorale se concentrent sur les racines de cette crise inédite. D'autant plus que les sondages prévoient la victoire de Syriza, la Coalition de la gauche radicale, qui veut remettre en cause l'austérité imposée par Bruxelles et le FMI depuis quatre ans. «Le remède a tué le malade», explique en substance Syriza qui n'a jamais gouverné le pays mais dont la popularité actuelle surfe sur le désarroi des Grecs, dont un tiers vit désormais sous le seuil de pauvreté. «Il n'y avait pas d'autre remède possible», lui répond Nouvelle Démocratie, le parti conservateur qui a dirigé le pays depuis 2012.

A chacun sa lecture. Mais ces jours-ci à Athènes, un documentaire projeté dans quelques cinémas de quartier offre sa version de l'histoire et connaît un franc succès. Agora, également projeté vendredi au FIPA de Biarritz, part des origines de la crise jusqu'à aujourd'hui, et interroge aussi bien de simples citoyens que des acteurs clé de cette...

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