Les employés du public proches de l'âge de la retraite ont commencé à quitter massivement l'appareil de l'Etat, terrorisés par l'ensemble des mesures et restrictions salariales, pour préférer une mise en préretraite et bénéficier du cadre actuel.
Le plan d'austérité du gouvernement prévoit par ailleurs une purge des effectifs de la fonction publique, mais cette purge il risque de ne pas avoir à la faire. Le mouvement est de telle ampleur, on évalue à 250.000 les demandes de départs anticipés, essentiellement des femmes, au risque de provoquer des graves dysfonctionnements dans les services publics, que le ministre de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Andréas Loverdos, a dû intervenir publiquement mardi.
En réponse aux départs massifs dans le secteur public, M. Loverdos a annoncé - et c'est une première - avoir introduit dans le projet de loi une disposition prévoyant que tous les salariés ayant eu peur et pris leur retraite aient la possibilité de revenir sur leur démission.
i-GR/ANA-MPA
Problème de chiffre
Vous êtes sûr de votre chiffre ? 250.000 départs, cela représenterait près de 30% de la fonction publique grecque !