Les travailleurs des secteurs public et privé répondent par des grèves et manifestations jeudi 11 mars aux nouvelles mesures votées par le Parlement pour l'assainissement des finances publiques de la Grèce, et en particulier pour la réduction de son déficit.
Vendredi dernier, l'Union des fonctionnaires (ADEDY) et la Fédération générale des Travailleurs de Grèce (GSEE) avaient appelé à des arrêts de travail, des mobilisations largement suivies au plan national, alors que certains syndicats et fédérations avaient appelé à des grèves de 24h.
Par ailleurs, l'Imprimerie nationale était toujours occupée ce week-end par des employés du ministère de l'Intérieur qui soutiennent qu'ils subiront des coupes supplémentaires de l'ordre de 30% sur l'ensemble de leurs salaires, en plus des coupes officielles de 30% sur les 13e et 14e mois de la paie.
En occupant l'Imprimerie nationale ils empêchent la publication de la loi sur les mesures économiques d'urgence, voté vendredi selon une procédure d'urgence.
La loi a été adoptée grâce à la majorité des voix des députés du PASOK et du LAOS (droite traditionaliste, opposition). Le groupe parlementaire du KKE (communiste, opposition) a quitté l'hémicycle avant la procédure de vote, tandis que la Nea Dimokratia (ND, centre-droite) et Synaspismos (gauche radicale) ont voté contre.
i-GR/ANA-MPA