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Les agriculteurs ouvrent provisoirement les barrages routiers à Thessalonique

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Από iNFO-GRECE,

Malgré l'appel du gouvernement, seulement quatre blocus dans le département de Thessalonique où les agriculteurs avaient arrêté la circulation routière ont été ouverts provisoirement au 7e jour de la mobilisation et nombre de barrages des grands axes routiers paralysent toujours le Nord de la Grèce, ainsi que des postes-frontières avec la Bulgarie, provoquant l'inquiétude du pays voisin.

La circulation a été ainsi partiellement rétablie à Malgara, Prassina Fanaria, Néa Chalkidona et Vrasna ou les manifestants ont retiré les tracteurs des barrages des routes. Toutefois, les mobilisations doivent se poursuivre vendredi.

Entre temps, le poste-frontière de Promachona reste fermé tandis que les autres passages aux frontières nord du pays (Krystallopigi, Niki, Doïrani, Evzoni et Orménio) sont ouverts et refermés par moment.

Au 7e jour des mobilisations des agriculteurs dans le Nord de la Grèce et en Thessalie (Grèce centrale), les points stratégiques sur les routes et aux frontières restent encore bloqués par intervalle, le syndicaliste de Larissa, connu pour ses luttes toutes ces dernières années, Vanghélis Boutas, parlant même jeudi d'organiser une marche vers le Palais du Zappeion à Athènes.

A Promachona, à la fontière gréco-bulgare, les agriculteurs ont enlevé mercredi leurs plaques d'immatriculation pour ne pas être identifiés par la police, suite à l'intervention du procureur de Serrès, alors que jeudi près de Thessalonique, les agriculteurs ont rencontré le préfet Panagiotis Psomiadis et devrait plus tard avoir la visite au barrage de Nea Halkidona, du SG du KKE, Aléka Papariga.

Le gouvernement bulgare a mandaté son consul mercredi de se rendre à Promachona pour tenter de convaincre les responsables de laisser la voie libre aux transporteurs routiers.

 

Si M. Lacezar Ivanov a rappelé la démarche écrite faite la veille par le premier ministre bulgare, Boïko Borissov, auprès du président de la Commission européenne, M. Barroso, les agriculteurs de la région de Serrès se sont déclarés non satisfaits des interventions la veille de la ministre du Développement agricole, Katerina Batzéli, et continuent à bloquer la frontière avec du reste l'intention de renforcer leur mobilisation.

A Bucarest, le ministère des Affaires étrangères recommande de ne pas voyager par la route en raison des barrages en Grèce, évoquant les mobilisations des agriculteurs et la fermeture de poste-frontières, mais également donnant comme raison supplémentaire une aggravation de la météo. La situation peut changer à tout moment, souligne en outre le communiqué, qui informe que les services de l'ambassade de Roumanie en Grèce et le consulat de Thessalonique sont prêts à aider si besoin est.

Le gouvernement en appelle au sens des responsabilités des agriculteurs

Le gouvernement a appelé les agriculteurs mobilisés sur les routes et postes-frontières à régler leurs problèmes par le dialogue et à suspendre leur mouvement, soulignant que chacun est responsable de la sortie du pays de la crise économique actuelle et de l'image qu'on se fait de la situation en Grèce en cette période difficile.

Dans son point de presse mercredi, le porte-parole du gouvernement, Georges Pétalotis, a insisté "qu'au-delà des revendications justes ou non il faut arrêter cette agitation qui crée de mauvaises impressions à l'étranger", relevant que la Grèce a des obligations dans l'UE, en particulier celle concernant la libre circulation des biens et marchandises.

Confiant certes d'une sortie rapide de cette situation, M. Pétalotis a rappelé que la ministre du Développement agricole, Katerina Batzeli, avait annoncé "porte ouverte pour un dialogue avec les agriculteurs", non pas simplement axé sur des solutions à court terme, mais sur une politique viable pour l'agriculture.

Enfin à propos de l'éventualité que la ministre se rende à certains barrages, M. Pétalotis ne l'a pas exclu, relevant toutefois ce choix difficile étant donné que les agriculteurs ne s'expriment pas d'une seule voix.

"Il n'existe pas de Plan B pour les agriculteurs", a-t-il conclu, "seulement la porte ouverte au dialogue".

i-GR/ANA-MPA

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