L'organisation terroriste "Conspiration des cellules de feu" a revendiqué mardi, par un communiqué publié sur un site Internet, l'attentat à l'engin explosif perpétré samedi dernier, sans faire de victime, près de la tombe du soldat inconnu devant le parlement, sur la Place Syntagma, et dont le but était justement "de porter atteinte à ce symbole de la démocratie", selon les auteurs du texte.
Sous le titre "La démocratie ne vaincra pas", l'organisation tient à démentir les déclarations gouvernementales sur son démantèlement et à rappeler qu'elle est toujours active.
D'inspiration anarchiste, le texte de la "Conspiration des cellules du feu / Syomosia Pyrinon tis Fotias" marque ses distances avec le populisme habituel de l'extrême-gauche en se prenant directement au "totalitarisme démocratique", tenu par "les grandes familles, les gens de la cour, les privilégiés, les entrepreneurs, les intermédiaires et les éditeurs", ainsi qu'au consumérisme et à "l'ambition de l'enrichissement facile", causes de "l'asservissement" et de "la passivité" de la société où "les médias ont remplacé la médiation politique traditionnelle des partis politiques".
Les auteurs du texte réclament la libération des personnes accusées pour participation au groupe terroriste et, après avoir exprimé leur solidarité avec un des détenus de la feu organisation terroriste 17 novembre, ils menacent d'intensifier leurs actions.
i-GR