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Ban Ki-moon en Grèce : "J'espère que la Grèce continuera à défendre les droits des immigrés"

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Από iNFO-GRECE ,

Les répercussions du changement climatique sur l'immigration, la question chypriote, l'appellation de la FYROM, les forces de paix de l'ONU et les objectifs du Millénaire ont été des dossiers au centre des entretiens mercredi à Athènes entre le premier ministre, Georges Papandréou, et le SG des Nations unies, Ban Ki-moon, qui a été invité à intervenir au 3e Forum pour l'Immigration et le Développement au Palais de la Musique.

Le SG de l'ONU, Ban Ki-moon, a mis l'accent sur le fléau du trafic d'êtres humains, et en particulier de femmes et d'enfants, dans son discours au 3e Forum pour l'Immigration et le Développement, dont les travaux se sont ouverts mercredi matin au Palais de la Musique d'Athènes.

"La Grèce accorde une très grande importance à l'ONU, dont elle est membre fondateur, alors qu'il existe une longue tradition de collaboration sur de nombreux domaines et d'attachement aux principes du droit international", a déclaré M. Papandréou, rendant compte de son entretien avec M. Ban Ki-moon.

En référence au changement climatique, qui était aussi à l'ordre du jour des réunions à Athènes mercredi, notamment avec l'organisation du 3e Forum, le premier ministre a souligné que cette question était sans aucun doute prioritaire pour toute la planète, relevant espérer que le dialogue attendu à la Conférence de l'ONU sur le climat à Copenhague en décembre aboutirait à un accord, et informant qu'il comptait lui-même intervenir personnellement.

Comme l'a souligné M. Papandréou, M. Ban Ki-moon a été informé de l'attachement du gouvernement grec à cette question, des initiatives prises récemment par l'UE, et également du tournant de l'économie grecque vers une économie verte, le premier ministre recevant plein soutien de l'officiel onusien.

A propos de l'immigration, qui est liée aujourd'hui en grande partie au changement climatique, M. Papandréou a dit avoir exposé à son interlocuteur la position de son gouvernement, à savoir que l'on doit mettre l'accent sur la croissance, tant dans les pays d'où proviennent les migrants que dans les pays d'accueil, afin qu'ils puissent retourner dans leurs foyers, "munis de connaissances, d'expériences et de capitaux".

Concluant sur Chypre et la FYROM, deux grands dossiers de politique étrangère grecque qu'il a analysés pour le SG de l'ONU, M. Papandréou a conclu sur la coïncidence de vues avec son interlocuteur et sur la confirmation d'une collaboration resserrée.

"J'estime les engagements du premier ministre d'aider les Chypriotes à aboutir à un accord, et nous pensons qu'il y aura un progrès", a déclaré M. Ban Ki-moon pour sa part, ajoutant que "la communauté internationale attend beaucoup de choses des concertations qui doivent continuer, et l'envoyé spécial, Alexander Downer, poursuivre ses contacts avec les dirigeants des deux communautés".

Le SG de l'ONU a par ailleurs confirmé que le médiateur de l'ONU, Matthew Nimetz, était prêt à reprendre les négociations entre Athènes et Skopje sur le nom de la FYROM, se félicitant que la Grèce a confirmé qu'elle soutiendra entièrement le rôle du médiateur de l'ONU.

Pour ce qui est de la situation des migrants en Grèce, le SG de l'ONU a considéré que ces travailleurs avaient contribué à l'économie du pays, se disant toutefois inquiet de certains rapports sur les conditions d'accueil. "J'espère", a-t-il dit, "que la Grèce continuera à défendre et à promouvoir les droits des immigrés", citant à ce titre la question en suspens des demandes d'asile.

Papoulias offre un déjeuner en l'honneur du SG de l'ONU

Au cours du déjeuner offert en l'honneur du SG de l'ONU, le président de la République, Carolos Papoulias, a évoqué le rôle important des Nations unies dans la question chypriote et celle de l'appellation de la FYROM, ainsi que l'intérêt personnel témoigné par M. Ban Ki-moon.

Evoquant la question chypriote, M. Papoulias a fait état d'un problème d'invasion et d'occupation dont le règlement ne peut être obtenu sans la levée des conséquences de cette invasion et l'arrêt de l'occupation de la partie Nord de l'île, mentionnant le fait qu'un pays candidat à l'adhésion, la Turquie, à l'UE ne reconnaît pas la République de Chypre.

Au chapitre de la FYROM, M. Papoulias a réaffirmé la position en faveur d'une appellation composée, à définition géographique, pour tous les usages, soulignant à ce sujet que le problème est simple. "La Grèce n'essaie pas de rebaptiser le pays voisin, mais refuse ses visées irrédentistes", a-t-il dit.

De son côté, M. Ban Ki-moon, après avoir évoqué les enseignements de Platon, Socrate et Aristote, a mis l'accent sur le fait que le cadeau des Grecs au monde entier est l'idée de la Démocratie, du pouvoir exercé par le peuple "qui est le principe majeur de l'ONU; la Démocratie, les droits de l'Homme et l'Etat de droit".

M. Ban Ki-moon, accompagné de son épouse, a visité mercredi après-midi le nouveau Musée de l'Acropolea.

Le Secrétaire général de l'ONU s'est également entretenu avec le président de la ND (premier parti de l'opposition) M. Caramanlis, alors qu'en soirée, M. Ban Ki-moon et son épouse seront les hôtes à dîner du premier ministre, Georges Papandréou, et de son épouse.

M. Ban Ki-mooon est le premier SG de l'ONU à visiter la Grèce.

i-GR/ANA-MPA

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