La crise économique internationale n'est pas terminée et les dangers sont toujours présents, a souligné le premier ministre, Costas Caramanlis, dans une conférence de presse jeudi soir à Bruxelles à l'issue du Conseil européen extraordinaire.
M.Caramanlis a insisté sur le besoin de protéger les emplois ainsi que les couches populaires économiquement faibles.
Les travaux du Conseil européen extraordinaire étaient centrés sur l'élaboration d'une position commune européenne en vue de la rencontre du G20 à Pittsburg les 24 et 25 septembre.
M. Caramanlis a résumé les six questions de base qui doivent être au centre de l'intérêt de l'UE, notamment la restructuration du système de crédit, la restructuration du rôle du Fonds monétaire international, la promotion d'une pratique responsable de recettes dans le secteur de crédit, la réforme de l'administration et la représentation du FMI.
En ce qui concerne le changement climatique, M. Caramanlis a souligné que la Grèce souhaite la conclusion d'un accord lors du Sommet de Copenhague et reste attachée aux efforts visant à réduire les gaz à effet de serre au niveau mondial ajoutant qu'il est nécessaire d'atteindre des objectifs réalistes et quantitatifs alors que l'apport de chaque pays à la lutte pour la protection de l'environnement doit être analogue à ses émissions de gaz à effet de serre et son PIB.
i-GR/ANA-MPA