Le secrétaire d'Etat au Développement, Ioannis Bougas, a signé l'accord fondateur, lundi, à Bonn, de l'Agence internationale pour les Energies renouvelables (IRENA) ; en même temps, à Athènes, la politique énergétique de la Grèce était à l'agenda du cabinet restreint, réuni mardi par le premier ministre, Costas Caramanlis.
L'IRENA se propose d'inciter davantage au plan mondial à l'utilisation des nouvelles formes d'énergie, en abolissant les obstacles bureaucratiques en particulier.
Selon M. Bougas, la promotion des sources d'énergie renouvelable crée un environnement vert protégé, mais agit aussi sur les inégalités sociales, engendrant en même temps des emplois dans les pays industriels et des économies en développement.
Le cabinet restreint s'est réuni, lui, mardi sous la présidence du premier ministre, Costas Caramanlis, avec à son agenda la politique énergétique, "un dossier d'importance tant pour les consommateurs que pour les investissements, mais aussi pour la place de la Grèce sur la carte mondiale", a relevé le ministre du Développement, Costas Hadzidakis, répondant aux questions de la presse.
M. Hadzidakis a rappelé avec satisfaction que lors de la récente crise des livraisons de gaz naturel, les politiques du gouvernement mises en place avaient permis d'éviter toute restriction, et a affirmé à ce propos qu'il n'y a pas lieu d'être inquiet en ce qui concerne la production énergétique en général, soulignant que cette année de nouvelles centrales de l'Electricité de Grèce (DEH) et d'investisseurs privés seraient mises en fonctionnement.
Du point de vue des coûts, le ministre a informé se pencher sur cette question, le gouvernement étant en contact avec les responsables dans le domaine de la distribution des hydrocarbures, affirmant être prêt à prendre des mesures précises pour un bon fonctionnement du marché, de la compétitivité et de la protection des consommateurs.
Enfin, M. Hadzidakis a dit s'être référé à l'année 2009 comme l'année des sources renouvelables d'énergie en Grèce.
i-GR/ANA-MPA