Παράκαμψη προς το κυρίως περιεχόμενο

La Banque de Grèce apaisante sur les incidences de la crise internationale sur le système bancaire grec

Profile picture for user iNFO-GRECE
Από iNFO-GRECE,

Alors que le premier ministre, Costas Caramanlis, a présidé mardi la réunion du cabinet restreint axée sur la crise économique, le gouverneur de la Banque de Grèce (BdG), Georgios Provopoulos, s'est voulu apaisant dans l'après-midi à l'issue d'une autre entrevue avec les dirigeants des banques à propos des incidences de la crise internationale sur le système bancaire grec, en assurant qu'il reste "sain et stable", réitérant toutefois le conseil de limiter le crédit.

M. Provopoulos a exhorté les banques commerciales à limiter le rythme d'octroi de prêts, de "baisser de vitesse dans l'octroi de prêts", et d'appliquer des critères plus rigoureux pour les clients ayant recours à l'emprunt et d'appréhender l'avenir avec plus de retenue.

Caramanlis: Le gouvernement défend les intérêts des citoyens

Le premier ministre, Costas Caramanlis, qui a présidé mardi la réunion du cabinet restreint dont les travaux étaient axés sur la crise économique, a affirmé que "le gouvernement, en coopération avec la Banque de Grèce, garantit et assure la stabilité du système bancaire et protège les intérêts des citoyens grecs".

M. Caramanlis a encore souligné que le gouvernement veille avec fermeté à ce que la crise au sein du système bancaire mondial puisse être affrontée avec les moindres répercussions possibles pour l'économie grecque, tout en assurant que le système bancaire grec est sain, sûr et résistant.

IOBE: La crise internationale n'affecte pas significativement l'économie grecque

L'économie grecque n'est pas affectée à un important degré, du moins jusqu'à présent, par la crise financière internationale, estime la Fondation d'Etudes économiques et industrielles (IOBE), dans le cadre d'une analyse exhaustive sur l'économie grecque.

Le fait que la plupart des banques grecques ne se sont pas exposées à des produits bancaires à haut risque a été un facteur favorable, à la fois pour les dites institutions, mais aussi pour l'économie grecqye dans sa totalité.

L'IOBE souligne que le défi majeur de l'économie grecque est de s'attaquer aux insuffisances structurelles durables, comme la faible compétitivité, les retards dans le système éducatif, l'inefficacité de l'administration publique, les distorsions dans la concurrence, le foisonnement et la complexité des lois. L'IOBE fait état à ce point à des insuffisances de la politique économique, résultant de la contradiction entre les besoins à long terme de l'économie et l'adoption de mesures certes indispensables, mais dictées simplement par la conjoncture. Ainsi, des mesures nécessaires voire inévitables sur une évaluation ponctuellement ne s'inscrivent pourtant pas dans un concept général de nouvelle optique de développement.

Selon tous les indices, le rythme de croissance du PIB restera en 2008 suffisamment élevé (3,5%) pour les données européennes, mais moins élevé que l'an dernier, l'OCDE ayant retenu en septembre dans ses plus récentes prévisions pour la zone euro un taux de 1,3%. Les évaluations pour 2009 tablent sur un taux du PIB du même ordre pour la Grèce, même si le taux moyen de l'UE devrait connaître un nouveau ralentissement.

i-GR/ANA-MPA

Βαθμολογήστε πρώτοι αυτό το άρθρο