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La machine à Big Bang du CERN piratée par les hackers grecs

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Από iNFO-GRECE,

L'accélérateur de particules du CERN a fait l'objet d'une visite impromptue de la Greek Security Team (GST), nom que s'est donné un groupe de pirates informatiques grecs, lequel est parvenu à prendre le contrôle du LHC (Large Hadron Collider, Grand collisionneur d’hadrons), le jour même de sa mise en activité le mercredi 10 septembre.

Alors que les ingénieurs du CERN (Centre européen de recherche) fêtaient la mise en service de l'accélérateur des particules destiné à récréer les conditions du Big Bang, des hackers grecs traversaient les barrières de sécurité du réseau informatique du CERN en entrant par la page web (http://www.cmsmon.cern.ch, actuellement désactivée), et pénétraient dans les ordinateurs du CMS (Compact Muon Solenoid Experiment, la partie du programme de l'accélérateur chargée de mettre en évidence l'émission du boson de Higgs), où ils ont laissé leur signature : un fichier contenant un message en grec dans lequel ils se moquaient des ingénieurs du CERN, qu'ils traitaient d'apprentis, du moins a-t-on cru ainsi au départ . "On ne veut pas vous faire baisser la culotte parce qu'on ne veut pas vous voir courir nus quand vous filerez paniqués à vous cacher", était-il écrit.

L'accélérateur de particules doit permettre de reproduire des conditions proches de celles qui existaient quelques instants après le Big Bang en faisant entrer en collision des protons. On espère pouvoir observer lors de ces collisions des particules élémentaires encore jamais observées comme le boson de Higgs, pour le moment un objet théorique supposé être à l'origine de la masse de toutes les particules, ou même expliquer les trous noirs de l'univers. L'expérience n'est pas sans susciter des craintes de perte de contrôle et d'un… nouveau Big Bag.

Les responsable du CERN, dans des déclarations au quotidien britannique Daily Telegraph qui a révélé l'affaire, se sont voulus rassurants, expliquant qu'il n'y a eu aucun dommage et que les hackers n'avaient pas des mauvaises intentions, mais seulement prouver que le système du CERN n'était pas infaillible.

Cependant, l'affaire est prise très au sérieux puisque le piratage ne s'est pas limité aux modifications habituelles de la page d'accueil du site web mais les hackers ont eu accès au système informatique qui récupère des données du détecteur de particules, mais, assurent les responsables du CERN, le système de collision des faisceaux de protons lui-même n'a pas été atteint.

Il est vrai qu'une lecture attentive du message révèle que les hackers grecs ne s'adressaient pas exactement aux ingénieurs du CERN mais à des groupes de hackers grecs concurrents !

"La raison pour laquelle nous avons choisi [de pirater] cette page n'est pas un différend personnel avec l'équipe de gestion du CERN, mais la fréquentation élevée qu'elle va avoir à cause des expériences qui s'annoncent", écrivent les hackers.

Puis après avoir donné les preuves qu'ils avaient obtenu accès à la base des données des utilisateurs du CERN, expliquent en longueur que beaucoup de hackers "καβαλήσανε το καλάμι / kavalisan to kalami", expression utilisé pour ceux qui se prennent trop au sérieux alors qu'ils sont "άσχετοι και γραφικοί / incompétents et folkloriques", à l'image du groupe "1337" (Elite en crypté, autre groupe de hackers), des "commères", bonnes pour "la parlote et le café", et pour les monstrations de "rap" sur les placettes, écrivent le membres de la Greek Security Team !

"Dont mess with us / Ne plaisantez pas avec nous !", préviennent-ils avant d'inviter les membres du "1337" d'abandonner "le cirage des pompes et la frime auprès des adolescents" et de revenir à leurs "keybords".

Un avertissement aussi pour les réseaux de l'administration publique grecque, dont "certains parmi les plus grands ne connaissent même pas le terme securité puisqu'ils font appel à des société incompétentes. On ne bâti pas la sécurité avec du piston", concluent-ils.

Enfin, en vrais gentlemen, les GST s'adressent aux administrateurs du CERN : "Chers admins du CERN nous vous avons fermé le très sérieux bug que contenait votre page de sorte qu'il ne se transforme pas en Dork et que vous ne soyez pas chaque jour défigurés par chaque hacker aspirant. Ne nous cherchez pas, c'est nous qui vous trouverons. A très bientôt !"

Un comble pour le CERN, inventeur en 1989 du Web !

i-GR

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