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Plusieurs milliers de manifestants se sont rendus aux trois rassemblements séparés - en fonction des affinités politiques de chaque organisateur - qui ont eu lieu, samedi en fin d'après-midi à Thessalonique, à l'appel des syndicats contre la politique économique du gouvernement à l'occasion de l'inauguration de la 73e Foire internationale de Thessalonique (FIT) et quelques heures du traditionnel discours du premier ministre attendu en soirée.
A 18h, les deux grandes centrales syndicales du pays, la Confédération générale des travailleurs de Grèce (GSEE) et l'Union des fonctionnaires (ADEDY), ont tenu un meeting devant la statue de Venizelos, une figure politique du début du siècle dernier.
Même heure et au même lieu, mais sans se mélanger aux premier, le réseau des syndicalistes proche du SYRIZA (Coalition de la Gauche radicale) réunissait ses forces pour revendiquer entre autres un salaire minimum de 1.300 euros, l'institutionnalisation d'une indexation des augmentations de salaires et retraites sur l'inflation (ATA), la renégociation de la Convention générale collective de travail et l'arrêt des privatisations.
Une heure plus tard, ce fut au tour des membres et sympathisants du Front ouvrier militant (PAME) affilié au KKE de manifester sur une des places centrales de Thessalonique, pour "faire obstacle à la suppression de l'allocation des métiers pénibles et insalubres" et revendiquer des augmentations de salaires et de retraites et le "droit à un emploi stable à plein temps, avec réduction du temps de travail et suppression des formes flexibles de travail".
i-GR/ANA-MPA