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Rentrée politique à la FIT : Caramanlis s'accorde 10/10

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Από iNFO-GRECE,

Le premier ministre, Costas Caramanlis, a affirmé, en ouverture de son discours de politique économique à la 73e Foire internationale de Thessalonique (FIT) samedi soir, que le gouvernement a su veiller à placer à temps la Grèce sur la trajectoire sûre des changements et des réformes, de la croissance et de l'extraversion, lui assurant un avantage certain au plan économique et social en ces heures difficiles de la conjoncture mondiale.

Le conseil en communication, chargé de la mise en scène de l'allocution du premier ministre à la Foire internationale de Thessalonique, qui marque traditionnellement la rentrée politique, ignorait probablement que, depuis quelques décennies maintenant, la télévision se vit sur des écrans plants à coins carrés et que le monde bascule dans le web participatif, il n'empêche que son inspiration venant de la bonne vielle télé avec locuteur unique sur fond bleu ciel était en phase avec l'idée que le premier ministre se fait de lui-même : seul maître à bord et certain de tenir le gouvernail dans la bonne direction.

"La communauté mondiale traverse une période de sérieuses turbulences et de grandes perturbations économiques. Les fronts, autour de nous, sont nombreux. Les données requièrent une feuille de route claire, des bases stables, des pas sûrs. Nous progressons dans la bonne voie. Nous avons placé à temps le pays sur la trajectoire sûre des changements et réformes, de la croissance et de l'extraversion. L'avantage économique et social se confirme dans les heures les plus difficiles. L'acquis pour l'avenir du pays est d'importance décisive", a affirmé M. Caramanlis.

M. Caramanlis a d'emblée évoqué les importants accords énergétiques internationaux - gazoduc Grèce-Turquie et Grèce-Italie, oléoduc Bourgas-Alexandroupolis, gazoduc gréco-russe South Stream conclus par le gouvernement qui ont permis "d'intégrer la Grèce sur l'échiquier énergétique mondial", des ouvrages qui, a-t-il noté, ne manquant pas de souligner l'impact plus particulier pour le Nord de la Grèce, rapportent des recettes et garantissent de nouveaux emplois.

"Les réformes dans le cadre de la politique économique", a poursuivi le chef du gouvernement, "ont sorti la Grèce de la façon la plus douce de la procédure de déficit excessif où elle se trouvait au départ de la gouvernance de la ND, pour renforcer ensuite drastiquement les résistances de l'économie, chacun comprenant combien les choses seraient aujourd'hui dramatiques si nous n'avions pas osé prendre des mesures concrètes, certes pas plaisantes, mais nécessaires".

A ce point, M. Caramanlis a souligné que les réformes dans le modèle de développement ont donné à la Grèce le troisième meilleur rang dans les investissements et un des plus forts taux de croissance dans la zone euro, parallèlement à des résultats sociaux tangibles, l'emploi progressant significativement et le chômage se résorbant en mai dernier à moins de 7%, le PIB/hab passant de 92% en 2003 à 98% de la moyenne de l'UE, les salaires réels étant revalorisés à un rythme de 3% par an contre 0,3% dans la zone euro, les retraites des agriculteurs (OGA) et l'allocation de solidarité sociale ainsi que l'allocation chômage augmentant conformément avec exactitude à nos engagements, l'allocation de familles nombreuses étant alloué aux familles de trois enfants avec un bonus de 2.000 euros pour les mères donnant naissance à un troisième enfant.

M. Caramanlis n'a pas manqué de mettre aussi l'accent sur l'autre volet de la politique économique, celui de la réforme de la sécurité sociale qui, s'est-il félicité, "garantit la viabilité et durabilité du système en s'attaquant drastiquement aux inégalités accumulées, aux distorsions et injustices de plusieurs décennies".

"Rien de tout cela n'a été facile. Dans tous les cas, nous avons été obligés de nous heurter à des intérêts et des conceptions conservatrices, [mais] nous avons eu le courage de livrer de durs combats, des combats dont profitent tous les citoyens", a dit M. Caramanlis.

Le premier ministre ne pouvait pas omettre de se référer à ce qu'il estime être "une politique-clé pour le développement de tout pays", l'éducation et la formation professionnelle, citant la réforme de l'éducation "qui a ouvert la voie à des changements qui s'imposaient, la revalorisation de l'université publique, la remise en ordre dans le chaos des dits Laboratoires d'études libres (cursus privé après le secondaire), le début du fonctionnement de l'Université internationale à Thessalonique et, enfin, le lancement du dialogue national pour un autre système d'entrée à l'enseignement supérieur".

Au chapitre de la politique étrangère, M. Caramanlis a noté que "les défis en des temps agités et difficiles dans le monde nécessitent une gestion des dossiers fondée sur la sécurité et la confiance en soi".

"La Grèce se base sur sa marche et sa contribution au sein de l'UE, dans le cadre de laquelle elle revendique en cette période des politiques insulaires spéciales et des aides économiques, des politiques pour la consolidation de la solidarité sociale, l'adoption d'une politique commune d'immigration et la constitution d'un Corps de garde-côtes unifié".

"Athènes soutient également avec force l'optique européenne de ses pays voisins", a ajouté M. Caramanlis, "en étant attachée résolument au fait que leur conformité aux principes, valeurs et préalables de l'UE signifie pour eux une adhésion à part entière".

Evoquant un des dossiers de l'actualité en politique étrangère pour la Grèce, M. Caramanlis a tenu à rappeler qu'Athènes a signifié clairement à la FYROM voisine que l'importance primordiale est donnée aux relations de bon voisinage. "Notre crédibilité a été testée et notre position est claire", a-t-il dit à la question de l'appellation du pays voisin, "un nom à définition géographique qui soit valable vis-à-vis de tous".

Passant au chapitre des relations greco-turques, M. Caramanlis a dit oeuvrer pour leur normalisation intégrale, alors qu'il a salué en outre la reprise du dialogue intercommunautaire à Chypre et invité Ankara - "qui a de fait une lourde responsabilité" - à encourager la direction turco-chypriote "dans la voie d'une solution fonctionnelle, démocratique et européenne, en vue de la réunification de Chypre, sans troupes d'occupation".

Enfin, M. Caramanlis a mentionné "une mesure majeure concernant l'Hellénisme de la diaspora, présent aux quatre coins du monde, à savoir la matérialisation de l'engagement pris pour institutionnaliser le vote des Grecs de l'étranger, lors des élections nationales, depuis leur lieu de résidence".

"Nous ne nous relâchons pas, pas une minute", a conclut M. Caramanlis, disant sa conviction "dans la persévérance dans les réformes, le combat mené contre les insuffisances et carences et la mise en valeur des forces productives et créatives", cette stratégie "apportant les réponses qu'attendent les citoyens et produisant un dividende social accru".

"Nous avançons sur des bases solides, en ayant pleinement conscience des difficultés, mais aussi avec tout l'optimisme pour l'avenir de notre patrie", a dit le premier ministre.

PASOK: Le discours de M. Caramanlis montre qu'il a perdu tout contact avec la réalité

"Dans son discours aujourd'hui, M. Caramanlis a montré qu'il a perdu complètement tout contact avec la réalité dans le pays", a affirmé le porte-parole du PASOK, Georges Papaconstantinou.

Selon le principal parti de l'opposition, commentant le discours samedi du premier ministre, Costas Caramanlis, dans le cadre de l'inauguration officielle de la 73e Foire internationale de Thessalonique (FIT), le chef du gouvernement "ne saisit pas la crise que vivent les citoyens grecs aujourd'hui. Une crise qui est la conséquence de ses propres politiques, sans aucun plan d'issue à la crise. Il insiste sur une politique qui a été clairement un échec, trouvant comme alibi la crise internationale pour se défaire de ses responsabilités encore une fois".

Qualifiant durement ce discours de "hypocrite", M. Papaconstantinou a conclu sur "l'incapacité de ce gouvernement, voire l'absence de volonté politique et d'appui moral pour persuader les Grecs".

Le KKE voit dans le discours de M. Caramanlis une attaque contre les revenus et droits des travailleurs

Le KKE (parti communiste de Grèce) a interprété le discours de M. Caramanlis à la Foire internationale de Thessalonique (FIT) samedi comme l'annonce d'une attaque encore plus dure contre les revenus et les droits des travailleurs, indépendants, PME, petits et moyens agriculteurs et ce, au nom des "hauts rythmes de développement capitaliste".

Dressant un tableau noir de la nouvelle politique économique et sociale du gouvernement, le bureau de presse du CC du KKE inventorie en particulier que sont ciblés les droits au travail (couverture sociale en danger, non reconnaissance des emplois pénibles et insalubres), le pouvoir d'achat, avec de plus à l'horizon la suite des privatisations et leurs conséquences (Olympic Airlines (OA), Chemins de fer helléniques (OSE)), relevant aussi le poids de la fiscalité que devront supporter une fois encore les indépendants, les très petites entreprises.

Selon le KKE encore, le nouveau projet de découpage administratif du pays prévu dans "Kapodistria 2" devrait en fait privilégier la commercialisation et privatisation de la santé, de l'éducation et de l'environnement.

i-GR/ANA-MPA

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