Le ministère des Affaires étrangères a salué jeudi la libération la veille d'Ingrid Betancourt, "une issue heureuse à une captivité dure et inhumaine", et d'autres otages détenus par les FARC, tandis que le chef de l'opposition Giorgos Papandreou a fait part du "soulagement" et appelle les FARC à libérer tous les otages.
"Cela nous rend heureux et nous émeut. Nous espérons cependant que d'autres otages aussi qui restent dans cette situation seront libérés", a déclaré le porte-parole du ministère, Georgios Koumoutsakos.
Interrogé au sujet de la politique européenne contre le terrorisme, M. Koumoutsakos a indiqué que "les caractéristiques de la politique européenne de lutte contre le terrorisme sont un dosage judicieux de lutte contre les conditions où le terrorisme trouve un terrain propice et de détermination quant à la réplique immédiate et la punition de ceux qui sont impliqués dans des actes terroristes".
Pour sa part, le président du PASOK et de l'Internationale socialiste (IS), Georgios Papandreou, a salué jeudi la libération d'Ingrid Betancourt, disant que "nous avons appris avec soulagement la nouvelle de la libération de 15 otages retenus par les FARC, parmi lesquels Ingrid Betancourt qui était en captivité depuis plus de six ans dans la forêt colombienne".
"Nous félicitons les autorités colombiennes pour le succès de cette opération de sauvetage, et nos pensées vont auprès de ceux qui sont encore en captivité et de leurs familles. Nous appelons les FARC à libérer tous les otages et à procéder à un accord de pacification", a-t-il conclu.
i-GR/ANA-MPA