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Affaire Siemens : 1 million de marks dans la caisse noire du parti socialiste grec (PASOK)

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Από iNFO-GRECE,

Nouveau séisme dans les rangs du PASOK avec l'aveu, jeudi 19 juin, d'un cadre du parti socialiste affirmant avoir reçu un million de marks de la part de la firme allemande Siemens pour financer la campagne électorale du parti à la veille des Jeux olympiques d'Athènes en 2004.

A peine une semaine après l'exclusion de l'ancien premier ministre Costas Simitis du groupe parlementaire du PASOK, un haut cadre du et proche de M. Simitis, Théodore Tsoukatos a affirmé dans le cadre de l'enquête sur les pots de vin de la firme allemande Siemens avoir être intervenu pour que un million de marks entrent dans les caisses du PASOK.

M. Tsoukatos a tenu jeudi à apporter des éclaircissements par écrit sur ces allégations, et confirmé avoir reçu la visite à son bureau de Michalis Christoforakos, haut cadre de Siemens en Grèce, lui proposant une contribution financière à la campagne électorale du PASOK ; proposition qui aurait a été acceptée, l'argent étant versé en plusieurs fois sur un compte bancaire à l'étranger.

M. Tsoukatos précise s'être adressé à l'une de ses connaissances pour ce transfert d'argent, et que les 420.000 euros (un million de DM) sont parvenus très rapidement dans les caisses du parti, sans lui-même ne s'en soit aucunement occupé.

Pour sa défense encore, M. Tsoukatos nie catégoriquement avoir géré des fonds pour le PASOK et avertit que "toute implication de mon nom qui présumerait que j'ai tiré avantage (de cette affaire) m'entraînerait à faire recours à mes droits légaux". M. Tsoukatos a été aussitôt radié du PASOK, annonçait un peu plus tard la direction parti.

En réponse à la déposition de M. Trouskatos, un ancien cadre des finances du PASOK, Spyros Avgérinos, directeur à l'époque des faits du personnel au PASOK et membre de la commission des Finances du parti, a cherché à apporter un démenti en soutenant qu'il est impossible que "même une seule drachme [ne puisse entrer dans les caisses] au PASOK sans qu'il le sache".

"Il est exclu qu'une telle somme ait été perçue par le PASOK en une seule fois, et encore plus qu'elle provienne d'une société, d'un chèque ou d'un compte bancaire", a soutenu M. Avgérinos, qui a tenu à préciser que toute les transactions du PASOK ont lieu avec de coupons, à savoir en numéraire.

Dans un tel contexte, le président du PASOK, Georgios Papandréou, déclarait étrangement vouloir continuer "à lutter pour une politique libre de toute tutelle qui sortira le pays retenu en otage des intérêts économiques et politiques" et affirmait que "tout doit apparaître au grand jour et que le PASOK n'a rien à craindre".

Il s'est également adressé à M. Caramanlis et au gouvernement pour les accuser de craindre et de ne pas oser traiter en plein jour toutes les questions comme le scandale Siemens, les écoutes téléphoniques, les cartels, l'OTE. Il a en outre exigé l'acceptation immédiate de sa proposition pour la mise en place d'une commission d'enquête sur l'affaire Siemens ainsi que pour la lutte contre la corruption.

Afin de couper court aux rumeurs de scission après l'incident avec M. Simitis la semaine dernière au parlement sur la question de la ratification du Traité de Lisbonne, M. Papandréou, était vendredi matin au Pirée, dans le cadre d'une campagne de relance du parti et de contrôle de l'appareil.

La veille, jeudi 19 juin, le PASOK annonçait qu'il suspendrait toute personne gravement impliquée dans l'affaire Siemens, précisant que le parti "s'attend à ce que la ND [Nea Dimokratia, parti gouvernemental, ndlr] suive aussi cette pratique".

Le porte-parole du Pasok, M. Papaconstantinou, a estimé que l'affaire des fournitures de Siemens en Grèce fait apparaître les grandes faiblesses du système politique, et insisté sur la demande du parti de convoquer une commission d'enquête au Parlement.

Dans les rangs du gouvernement on craint effectivement que des cadres de Nea Dimokratia ne soient également impliqués dans l'affaire Siemens, bien que le premier ministre, Costas Caramanlis ait affirmé que la vérité sera faite dans l'affaire Siemens.

M. Caramanlis a dû aborder la question, vendredi, lors de sa conférence de presse à Bruxelles à l'issue du Sommet européen, soutenant que l'enquête judiciaire dans l'affaire Siemens examinerait en profondeur toutes les données et qu'il serait tenu compte des responsabilités.

"Je n'ai peur de rien", a poursuivi le premier ministre soulignant que la Nea Dikmokratia n'a rien à voir dans l'affaire Siemens et, tout en insistant que ce dossier est actuellement entre les mains des juges, il n'a pas exclu la mise en place d'une commission d'enquête parlementaire à la fin de l'instruction judiciaire.

i-GR/ANA-MPA

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