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Visite en Turquie du chef d'état-major des forces armées grecques au milieu de nouvelles provocations en Egée

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Από iNFO-GRECE,

C'est par une série de provocations en mer Egée que le chef d'état-major des forces armées, Dimitris Grapsas, a été reçu "très aimablement", lundi en Turquie en visite officielle à l'invitation du chef d'état-major de l'armée turque, Yasar Buyukanit.

MM. Grapsas et Buyukanit ont, dès leur premier contact, mentionné les noms des deux grands hommes d'Etat, Eleftherios Venizelos et Kemal Ataturk, le premier soulignant "qu'après la guerre, et dans des efforts communs, ils travaillèrent pour la paix des deux peuples et pour cette raison notre devoir est de suivre leur exemple", alors que le second a enchaîné en déclarant que "Venizelos et Ataturk en peu de temps réussirent la paix, citant Ataturk qui, lors d'une rencontre en 1933 avec l'ambassadeur de Grèce aurait dit: "On pense que les militaires font toujours la guerre. Toutefois, ceux-ci peuvent très bien faire la paix".

M. Buyukanit a rappelé par ailleurs avoir été très bien reçu en Grèce en tant que chef de l'armée de terre puis ensuite en tant que chef de l'état-major général des armées, se félicitant de recevoir aujourd'hui le général Grapsas.

Cependant, pour la réception de l'homologue grec, l'armée turque s'était mise au diapason de la diplomatie pour banaliser les revendications turques envers la Grèce. Ainsi, la Turquie est intervenue une nouvelle fois ces derniers jours pour demander - et obtenir - l'annulation d'un exercice de l'OTAN dans la région de Aï Stratis (Agios Efstratios), région que la Turquie considère comme faisant partie de la zone démilitarisée de l'Egée du Nord. Le même incident s'était produit en mars 2007.

Puis, alors que la Grèce commémore le deuxième anniversaire de la mort du pilote de l'armée de l'air, Costas Iliakis, tué lors d'une interception d'un avion de chasse turc, fin mai 2006, les nouvelles violations de l'espace aérien grec par les avions militaires turques ont été vues comme une provocation mal venue.

 

Samedi, veille du départ du chef de l'état-major grec pour la Turquie, le PASOK (parti socialiste, opposition) avait demandé l'ajournement de la visite de M. Grapsas. Les députés, MMme Loverdos et Papandreou, dans une communication commune rappelant les violations continues ces jours-ci de l'aviation turque en Egée, s'interrogeant sur le sens de la visite de M. Grapsas lorsque les accords, signés dans le cadre de la construction de mesures de confiance, ne sont pas respectés par la partie turque.

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