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Fin de la Superleague. L'heure des règlements des comptes

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Από iNFO-GRECE,

Un titre de champion pour Olympiakos, gangé sur le tapis vert ; Kokkalis, en empereur romain, réglant ses comptes avec Rivaldo et Nikolaïdis ; une presse spotive qui rajoute de l'huile sur le feu ; le football grec vit des "afters" troubles mais qui ne sauraient surprendre l'observateur attentif.

Effectivement, les connaisseurs du championnat grec auront tendance à dire que c’est le cas depuis la fondation de la fédération grecque et qu’hormis l’armistice 2004 et le titre de champion d’Europe, le football grec n’a guère connu que des tragédies dignes de ces glorieux ancêtres et qu’il baigne traditionnellement dans les affaires et la suspicion.

Ce dimanche 4 mai, Olympiakos fêtait son titre au Stade Karaïskaki dans un match amical sans intérêt face à Vitesse Arnhem. Les hollandais descendus à 16 joueurs seulement ont tenu le nul 1-1 (but de Kovacevic, élu MVP de la saison) face à des Piréotes qui ont fait tourner leur effectif en donnant ainsi à leurs jeunes pousses l’occasion de vivre un tel moment de joie.

Mais hormis cette fête devenue une habitude au Pirée, c’était surtout l’occasion pour le président Socrate Kokkalis de régler ses comptes avec Rivaldo et Nikolaïdis qui revendiquent le titre, suite à l’affaire Wallner. Il y a plusieurs mois de cela, Kalamaria avait battu sur le terrain l’Olympiakos en faisant jouer Wallner, un joueur non qualifié. Après de multiples appels et contre-appels, l’affaire avait atteri au Tribunal International du Sport, basé à Genève, qui avait donné match gagné à Olympiakos, sur la base des réglements de la FIFA et de l’EPO. En récupérant 3 points sur tapis vert comme le prévoit les réglements et statuts du championnat, l’Olympiakos terminait ainsi le championnat avec deux points d’avance sur l’AEK et s’octroyait le titre tant convoité.

Mais pour l’AEK et son président Nikolaïdis, les réglements n’ont guère de valeur, en particulier lorsqu’ils sont défavorables à son équipe. A la limite de la diffamation contre le président Gagatsis, puis contre Kokkalis, il a bien failli sortir l’équipe des play-offs du championnat. Revenant finalement sur cette décision, synonyme de mort sportive pour son club qui ne peut se priver de la manne financière de la Ligue des Champions, la défaite du "Vrai Champion 2007/2008" (dixit Rivaldo) sur le terrain du Panathinaïkos qui l’a étrillé 4-1 (4-0 à la mi-temps), remet même cette participation en question.

Kokkalis profitait donc de la "fiesta rouge" pour s’offrir une conférence de presse digne d’un empereur romain, tel que le carricaturait lundi matin le quotidien sportif "Ora" (pro-AEK). Parmi ses déclarations les plus marquantes : "Pourquoi Rivaldo ne se fait-il pas payer la prime de champion par l’AEK?", "C’est bien que le championnat ait des play-offs cette année, comme ça on peut voir jouer AEK et Panathinaïkos", "Eux aussi (AEK) s’en sont pris quatre (contre le Panathinaïkos), pour qu’ils se calment un peu" , "Que Rivaldo (qui a déclaré douter de l’intégrité des championnats remportés avec Olympiakos) nous rendent les primes de champion qu’il a perçu".

Des déclarations, à l’image de celle de Nikolaïdis et Rivaldo ces dernières semaines, indignes du championnat dont sont originaires les champions d’Europe de Football. Rivaldo y a répondu tout aussi dignement : "Désormais je ne parle plus de Kokkalis, car cela le rend célèbre de part le monde". Bref, une guéguerre entre Unionistes et Piréotes qui ridiculisent le football grec aux yeux du monde.

Seule équipe à faire profil bas, le Panathinaïkos, troisième de la saison régulière, qui est en train de tirer son épingle du jeu dans les play-offs et pourrait bien atterir en Ligue des Champions. Les Verts espéraient un autre centenaire mais l’arrivée probable de Vgenopoulos aux affaires, au côté du clan Vardinogiannis, pourrait permettre au Panathinaïkos de monter la grande équipe que les Athéniens attendent depuis l’époque de Kyrastas ou mieux encore, depuis l’épopée européenne dirigée par Juan Ramon Rocha. La bonne tactique des verts est sans doute celle de laisser s'entredéchirer les jaunes et les rouges et de construire pendant ce temps là, une base pour le futur.

i-GR/Orphée Visvikis

Résultat de la 3e journée des Plays-offs (04/05/2008)

AEK-ARIS : 1-0
Lyberopoulos 54'

PANIONIOS – PANATHINAIKOS : 1-2
Djebbour 74 – Manucho 16, 82

Classement :

PANATHINAÏKOS 14 pts
AEK 14 pts
PANIONIOS 3 pts
ARIS 3 pts

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