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Le ministre de l'Economie et des Finances, Georges Alogoskoufis, a évoqué les perspectives d'amélioration constante de l'économie nationale dans un discours prononcé lundi à la réunion annuelle du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale (BM), qui se tient actuellement à Washington. "L'économie grecque peut obtenir encore de meilleurs résultats à moyen terme, car des réformes structurelles sont promues en vue de renforcer la compétitivité et de faire face aux faiblesses chroniques du secteur publique", a-t-il affirmé.
M. Alogoskoufis a souligné que le rythme de croissance continuera à être élevé, dépassant la moyenne de la zone euro, et devrait se maintenir à environ 4% au cours de 2007-2008. La croissance est basée sur les investissements privés et les exportations, tandis que le tourisme et l'entrée de revenus provenant des services de la marine marchande y contribuent également, a-t-il indiqué, tout en évoquant le rôle que joue la Grèce dans le développement de l'Europe du Sud-Est via le commerce et les investissements directs. "L'Europe du S-E se transforme très rapidement en une des régions les plus développées de l'Europe, et la Grèce facilite l'adhésion de ces pays à l'économie mondiale et l'UE", a souligné le ministre de l'Eco&Fin.
M. Alogoskoufis a encore insisté sur l'adaptation budgétaire qui a été réalisée au cours des dernières années et qui a eu pour résultat de réduire le déficit du gouvernement général en-dessous de 3% du PIB, alors que ce déficit était de 8% en 2004, et que le ministre s'est dit certain qu'il sera de 2,5% du PIB en 2007. "En ce qui concerne l'avenir, le gouvernement grec reste attaché à la poursuite des réformes structurelles, y compris la réforme du système de sécurité sociale, tout en poursuivant parallèlement l'effort d'adaptation budgétaire pour l'obtention de budgets équilibrés en 2010", a-t-il ajouté.
Passant au chapitre de l'économie mondiale, M. Alogoskoufis a souligné qu'elle continue à présenter un rythme élevé de croissance bien que les probabilités d'un ralentissement se soient accentuées, observant que l'agitation sur les marchés qui a résulté du marché des crédits au logement à risque aux Etats-Unis risque de ralentir ce rythme de croissance.
Concluant son discours, M. Alogoskoufis a souligné que la Grèce soutient la décision de la Banque mondiale d'allouer une enveloppe de 3,5 milliards de dollars provenant des bénéfices à l'Association internationale de développement pour le financement des pays moins développés, notamment l'Afrique sub-saharienne.
i-GR/ANA-MPA