syndicats
Alors que les syndicats se préparent à des mobilisations fin novembre, en décembre et éventuellement en janvier, pour protester contre la loi de finances 2008 et la réforme de la sécurité sociale, le ministre de l'Emploi et de la Protection sociale, Vassilis Magginas, est intervenu lundi déclarant qu'il va de soi que les propositions, études, avis de personnalités, d'associations et organismes constituent un matériau pouvant être mis à l'examen dans le dossier de la sécurité sociale, sans toutefois bien sûr avoir une influence sur les intentions du gouvernement.
M. Magginas a réitéré une nouvelle fois catégoriquement qu'il n'était pas question de toucher aux prestations et retraites des assurés, relevant que le gouvernement à mis au point, clairement et à temps, les problèmes pesant sur le système de sécurité sociale, et présenté les principaux points du dialogue sur lesquels les partis - participant ou non au dialogue -, ainsi que les partenaires sociaux, ne semblent pas être en désaccord.
Toujours est-il qu'en réunion lundi les directions de la Confédération générale des Travailleurs de Grèce (GSEE) et de l'Union des fonctionnaires (ADEDY) ont mis au point un programme de mobilisations, et si le président de la GSEE, Yannis Panagopoulos, dément les points de vue alarmistes de l'étude actuarielle du BIT sur le système grec et affirme sa viabilité, si l'on prend en compte une lutte efficace contre la fraude et le versement des cotisations patronales et publiques aux caisses, le SG de la GSEE, Costas Poupakis, appartenant à la DAKE (affiliée à la ND), a jugé que les syndicalistes de la PASKE (affiliée au PASOK) se livrent à une opposition stérile, s'opposant à ce que soient posées des conditions au dialogue sur ce dossier.
i-GR/ANA-MPA