Surpris une première fois de se savoir plus riches de 25% par rapport à 2000, les Grecs le seront une nouvelle fois en réalisant qu'il ne se sont enrichis finalement que de 9,6%. C'est en tout cas, le chiffre désormais officiel de l'augmentation du PIB que le Service national de la Statistique (ESYE) a dû réviser après intervention de l'office européen (Eurostat).
La raison invoquée est un changement de calcul qui se base sur les dépenses et non plus sur la production, et par l'entrée du secteur de la construction, et l'amortissement des infrastructures publiques.
On se disait aussi que l'on voyait davantage de produits sur les étalages mais on n'en achetait pas pour autant… Mais, même si on s'étonnait qu'on nous dise si riches alors qu'en même temps on nous annonçait une catastrophe avec les travaux des JO à rembourser, on cherchait la cause des poches vides ailleurs. Comme quoi les élections ont au moins cela de bien, qu'une fois passées, on vous raconte la vérité.
Allez, on arrose cela avec une petite hausse de l'inflation de 2,9% pour septembre 2007.