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Coupe UEFA : la Grèce reçue 5 sur 5

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Από iNFO-GRECE,

Cinq clubs grecs engagés en Coupe de l’UEFA et qui réussissent tous, un tel bonheur ne s'était pas rencontré depuis le mois de juillet 2004, quand la furia grecque avait gagné l’Europe du football, au gré de ses performances inattendues à l’Euro portugais. Depuis, jamais le football grec n’était parvenu à faire parler de lui en termes élogieux. Mais à compter de ce soir, c’est chose faite, après 3 ans de misère – notamment pour une qualification à la coupe du monde perdue et la chute vertigineuse du championnat grec à l’indice UEFA.


Après le nul de l’Olympiakos dans un Karaïskaki vide de supporters pour cause de suspension, face à une médiocre Lazio (1-1), c’était ce jeudi 20 septembre, le tour des cinq clubs helléniques engagés en Coupe de l’UEFA d’entrer dans la danse.

Personne n’aurait pu penser que les résultats seraient aussi favorables aux clubs d’un championnat décrié tant pour son niveau que pour la violence de ses supporters. En effet, le tirage au sort n’avait guère été engageant puisque les adversaires venaient de nations principales du football européen (Angleterre, Espagne, France).

Mais les cinq clubs grecs se sont tous imposés et ont posé des bases plus ou moins solides en vue d’une qualification au tour de poule de la Coupe UEFA, et dans la course au sauvetage de l’indice UEFA qui depuis quelques années s’effritait au gré des désillusions.

Rivaldo fête son but
Rivaldo encore après avoir marqué le 2e but.

La tâche semblait facile pour l’AEK qui recevait les autrichiens du FC Salzburg à l’OAKA. Les unionistes n’ont pas déçu en marquant par trois fois par l’intermédiaire de Alves d’entrée de jeu (2e), de Rivaldo (57e) et du jeune Koné (83e). Il paraît évident que l’AEK disputera les poules jusqu’à Noël.

Elle sera vraisemblablement accompagnée par le Panathinaïkos qui est allé chercher une difficile victoire chez les slovaques de l’Artmedia Petrzalka Bratislava (1-2), malgré l’ouverture du score d’Urbanek (47e). C’est Dimitris Papadopoulos qui a égalisé sur penalty (62e) avant que le néo-athénien, N’Doye ne donne la victoire aux verts dans les arrêts de jeu de la partie. Certes, l’adversaire n’était pas spécialement réputé, mais il ne faut pas oublier que les slovaques ont disputé la Ligue des Champions, deux ans plus tôt en y figurant plutôt bien (victoire à Porto), et ont écrasé 5-0 le Celtic Glasgow en coupe de l’UEFA. Toujours est-il que pour le PAO, le contrat est rempli.

Les trois autres clubs grecs avaient des missions bien plus périlleuses. C’est la Panionios qui a fait la plus forte impression. Un véritable bloc-équipe est venu chercher une qualification presque trop facile sur le terrain du FC Sochaux-Montbélliard. Djebbour a profité des errements de la défense pour ouvrir le score, avec l’aide bienveillante de Teddy Richert, auteur d’une catastrophique faute de main (27e) avant que Dario Fernandez ne double la mise sur corner direct (54e). Avec un excellent 0-2 en France, le tour de poule ne semble plus très loin pour les néosmyrniotes.

Tâche ardue également pour Larissa, de retour en coupe d’Europe après de longues années d’abstinence. Face à elle se dressait les anglais de Blackburn. Les anglais n’ont pas crevé l’écran, bien au contraire puisque les hommes de Giorgos Donis, ancien joueur des Rovers, n’ont pas vu le jour à l’Alkazar. En deux minutes le match était plié, Ibrahima Bakayoko ouvrant le score (33e) avant que Cleyton ne double la mise (35e). En seconde période, les grecs ont eu plusieurs occasions de prendre trois buts d’avance qui leur aurait sans doute assuré la qualification. Là, avec ce 2-0, il faudra résister à la pression d’une arène anglaise.

Enfin, début réussi pour Dusan Bajevic à l’Aris Salonique, puisque à Kleanthis Vikelidis, les jaunes et noirs ont battu la Real Saragosse (1-0) sur un but de la tête d’Avraam Papadopoulos (6e). En Espagne, l’Aris aura fort à faire, mais gageons que le zéro en défense leur permettra de jouer libérés.

Un début de saison européen plutôt encourageant pour le football grec qu’il faut d’ailleurs coupler avec le bon nul ramené de Norvège, la semaine passée, par l’équipe nationale. Et si la fin d’année 2007 faisait renaître l’espoir perdu ces trois dernières années ?

i-GR/Orphée Visvikis

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