La procédure de vente de 20% du capital social de la Caisse d'Epargne a connu un succès notable, la demande étant 3 fois plus importante que l'offre, l'action étant chiffrée à 18,10 euros, a indiqué mardi un communiqué du ministère de l'Economie et des Finances, se félicitant que la privatisation partielle de la Caisse d'Epargne rapportera à l'Etat plus de 500 millions d'euros.
Dans des déclarations de presse, M. Alogoskoufis a souligné que "la vente réussie de 20% du capital social de la Caisse d'Epargne est une étape importante dans le programme de privatisation du gouvernement. La procédure s'est faite en pleine transparence et a connu un réel succès". La Caisse d'Epargne est désormais une banque à capitaux privés, a relevé encore le ministre, et peut assumer le rôle d'une banque pour les petits investisseurs et être concurrentielle dans le système bancaire. Elle peut encore, a-t-il ajouté, contribuer au dynamisme de l'économie et mieux servir les intérêts des citoyens.
Le PASOK (parti socialiste), toutefois, par la voix de la responsable aux Affaires économiques du Conseil parlementaire, Vasso Papandreou, a réagi pour sa part négativement à ce qu'il a appelé une procédure purement d'encaissement, estimant aussi que la privatisation complète de la Caisse d'Epargne est inscrite dans "l'agenda caché" du ministère.
Panagiotis Lafazanis, membre du Bureau politique de Synaspismos (gauche radicale), a dénoncé quant à lui le caractère caché et la procédure expresse de cette privatisation, allant jusqu'à parler de "crime national", puisque encore une fois un organisme public est cédé au capital grec et étranger.
i-GR/ANA-MPA