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Ça chauffe dans les prisons grecques

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Από iNFO-GRECE,

Korydallos, Corfou, Nauplie, Diavata, Komotini, les hauts lieux de la détention en Grèce étaient en pleine agitation mardi. Prenant prétexte du passage à tabac, selon leurs dires, d'un de leurs codétenus par le personnel de la prison de Malandrinos, 85 prisonniers ont refusé lundi de regagner leurs cellules. Mais la mutinerie s'est propagé mardi à plusieurs prisons un peu partout en Grèce. Les mutins en ont profité pour réclamer des meilleures conditions de détention.

Les détenus de Malandrinos ont expliqué qu'un de leurs camarades, G. Dimitrakis, arrêté comme membre de "la bande en noir" et activiste dans les milieux gauchistes d'Athènes, avait été maltraité par ses gardiens. Les mutins ont refusé ensuite de regagner leurs cellules et de se rendre à la cantine, protestant que l'eau leur a été coupée depuis trois jours et plus généralement de leurs conditions de détention.

Le ministère de la Justice a ordonné un enquête sur l'incident. Les mutins revigorés par des marches de soutien des organisations de l'extrême gauche ont gagné la terrasse de la prison et ont poursuivi leur mouvement, tandis que l'agitation se propageait à la prison de Patras où 200 détenus ont refusé de regagner leurs cellules.

A Koridallos il a fallu l'intervention des forces de l'ordre pour ramener le calme après la mutinerie de 300 à 400 détenus. La situation était devenu explosive quand certains détenus avaient mis le feu aux couvertures et que d'autres ont cherché à s'évader au milieu de l'agitation.

En signe de solidarité, des détenus à Diavata (Thessalonique), Larissa (Thessalie), Chania (Crète), Trikala (Thessalie) par centaines refusaient soit de regagner leurs cellules, soit de se rendre à la cantine.

Parmi les revendications des détenus, l'harmonisation du droit pénal grec avec les directives européennes, la diminution du nombre de prisonniers, une meilleure alimentation et des soins médicaux. Mais surtout, la transformation de la peine à la perpétuité en peine de 12 ans, la transformation de la peine de 25 ans en peine de 10 ans et la libération conditionnelle après la purge des 3/7es de la peine ainsi que la suppression des sanctions disciplinaires.

Le ministre de la Justice, Anastassios Papaligouras, a rejeté les revendications expliquant que "le respect des lois n'est pas négociable".

Après l'intervention des forces de l'ordre dans les différents centres d'agitation, le calme semblait être revenu mardi soir, mais mercredi une centaine de récalcitrants demeurait toujours sur le toit de la prison de Malandrinos.

i-GR

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