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20e semaine de Super League : spéciale derbies

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Από iNFO-GRECE,

Après les péripéties connues en Coupe en cours de semaine, la vingtième journée s'annonçait bouillante avec deux grands chocs du championnat de Grèce : AEKOlympiakos et PAOKPanathinaïkos. Mercredi, le Panathinaïkos avait dû avoir recours à la prolongation pour éliminer le PAOK (1-2, 3-1 ap) et se qualifier en demi-finale de la Coupe de Grèce, tandis que l'Olympiakos, dernier club grec à n'avoir jamais connu d'élimination face à une équipe de division inférieure, avait abandonné son record en concédant un but en prolongation face au PAS Giannena (0-2, 2-1 ap). A noter que Larissa et Xanthi complètent le dernier carré.

Samedi soir, le Panathinaïkos abandonnait vraisemblablement tout espoir pour le titre en chutant logiquement à la Toumba face à un PAOK supérieur qui faisait la différence par un ancien joueur des verts, désormais âgé de 35 printemps, Georgios Georgiadis. Ce dernier ouvrait la marque sur un centre de Balafas (18e). Le Pana égalisait sur un penalty de Papadopoulos (35e) pour une main de Megahend. Mais, en seconde période, sous l'impulsion du vétéran Georgiadis qui servait balafas, les thessaloniciens remportaient la victoire (55e). En fin de match, le PAOK passait même tout près du break par Georgiadis puis Miecel et enfin Melissis.

Le lendemain soir, Olympiakos avait donc l'opportunité en cas de victoire à l'OAKA face à l'AEK de prendre jusqu'à 11 points d'avance sur ses deux rivaux. La rencontre allait être absolument magnifique et le score nul 3-3 ne laisse qu'un seul vainqueur : le football. Un nouveau derby venait d'entrer dans la légende : six buts, une expulsion, quelques échauffourées, des actions à tout va, des retournements de situation, rien ne manquaient à l'affiche.

Sous une pluie incessante, Olympiakos entrait fort dans le match avec un corner de Rivaldo repris de la tête par Julio Cesar et prolongé par Torosidis au ras du but (5e). Puis sur un centre d'Anatolakis, une tête de Konstantinou ne passait guère plus loin (6e). Après deux accrochages qui valaient deux cartons jaunes à chaque équipe (Kampantaïs-Zewlakow 11e, Lyberopoulos-Nikopolidis 22e), Olympiakos se créait une nouvelle grosse occasion par Torosidis servi d'une talonnade par Konstantinou, mais Sorrentino intervenait (27e).

Alors qu'Olympiakos avait eu les occasions, c'est l'AEK qui ouvrait la marque juste après cela. Julio Cesar tirait un coup franc que Nikopolidis interceptait mais il relâchait le ballon sur son pied, propulsant involontairement le ballon dans les filets vides. Un but gag qui relançait complètement le championnat (29e). Nikopolidis se rattrappait quelque peu sur une magnifique parade lors d'un shoot de Kampantaïs à la reprise d'un corner (41e). Alors que l'AEK semblait prendre le chemin des vestiaires avec ce but d'avance, la classe des « papys » du Pirée allait frapper. AEK obtenait un corner, repoussé par la défense piréotes à 30 mètres, Djordjevic y contrait de justesse une tentative de tir adverse. Le ballon filait sur Castillo qui partait en contre en compagnie de Djordjevic lequel suivait son action. A deux contre un, c'était un jeu d'enfants pour les champions en titre et Djordjevic concluait d'un tir croisé du gauche dans le petit filet opposé (45e). Dans les arrêts de jeu, Torosidis débordait monstrueusement à droite et centrait au point de penalty pour Rivaldo qui trompait Sorentino en deux temps (45 2e).

A la pause, Olympiakos menait 1-2 au terme d'une incroyable renversement de situation. Et la deuxième période allait être tout aussi somptueuse, l'AEK égalisant d'entrée. Sur un nouveau coup franc de Julio Cesar, Kamapantaïs se jettait pour reprendre de la tête et était devancé d'un chouïa par Konstantinou qui trompait son propre gardien (48e). C'est l'AEK qui, désormais, jouait le mieux. Une reprise de Kampantaïs frappait la barre transversale (53e). Puis, une stupide faute de Zewlakow le renvoyait aux vestiaires avant ses camarades. Olympiakos devait terminer le match à dix, quatre jours après avoir joué une prolongation face à une AEK déterminée, jouant son va-tout dans l'optique du titre. A la surprise générale, Olympiakos reprenait l'avantage sur un coup franc de Rivaldo : Torosidis reprenait de la tête, Sorrentino se détendait et déviait le ballon, mais Julio Cesar avait suivi sur la ligne et prolongeait le ballon au fond des filets (62e).

Ferrer choisissait de tenter le tout pour le tout et l'AEK se jettait à l'attaque. Briakos fermait les yeux sur une intervention limite de Julio Cesar sur Kampantaïs (69e) puis Koné plaçait une tête que Nikopolidis boxait en corner (71e). Sur ce corner, Kampantaïs égalisait à ras de terre (72e). Le score était désormais de 3-3 et les supporters de l'AEK transformaient l'OAKA en volcan. Malgré tout, l'ultime occasion du match était en faveur des visiteurs. Maric tirait un coup franc lointain sous la barre et Sorrentino claquait magnifiquement le ballon en corner (82e). Après quatre minutes d'arrêts de jeu curieusement dominées par les rouges et blancs, Briakos renvoyait les deux équipes au vestiaire sur ce score nul de 3-3, favorable à l'Olympiakos, au terme de ce qui restera vraisemblablement comme le match de l'année !

Dans les autres rencontres de la journée, l'Aris a battu Xanthi (1-0) sur un but tardif de Koulouheris (80e), Ergotelis a battu OFI dans le derby crétois (1-3), le Panionios s'est défait de Kalamaria (3-1), Larissa a écrasé Ionikos (3-0). Même score pour Kerkyra face à Aigaleo (3-0). Enfin, samedi, Atromitos était allé s'imposer à l'ultime seconde, à Salonique aux dépens d'Heraklis (2-3).

Cette vingtième journée aura été la plus prolifique depuis le début de saison (29 buts), permettant également à Rivaldo de rejoindre Lyberopoulos en tête du classement des buteurs, avec 12 unités. Au classement, Olympiakos compte 50 points contre 42 à l'AEK et 41 au Panathinaïkos. Si le titre n'est pas encore joué, il sera très difficile aux deux grands athéniens de disputer le leadership du piréote, mais deux derbies doivent encore être joués, ce qui laisse un peu d'espoir de mettre fin à l'hégémonie des rouges. Aris et PAOK se partagent la quatrième place (29), tandis que du 6e au 15e, dix équipes se tiennent en quatre points.

A l'étranger, notons que Charisteas a marqué mais n'a pu empêché la déconvenue du Feyenoord à l'Arena (4-1 pour Ajax), tandis que Katsouranis a frappé trois fois les poteaux ce qui a coûté la victoire au Benfica (0-0 contre Boavista).

i-GR/OV

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