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Nouvelle année pour le football grec ? un air de Déjà-vu !

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Από iNFO-GRECE,

Alors que les fêtes de fin d’année s’achèvent pour laisser place à 2007, le bilan du football grec à la mi-saison a comme un air de déjà-vu. Comme d’habitude, Olympiakos domine le championnat national et est éliminé de la Ligue des Champions ; comme d’habitude, le Panathinaïkos est distancé mais joue encore l’Europe ; comme d’habitude la violence dans les stades et vis-à-vis des arbitres perdure ; comme d’habitude aussi, de nombreux entraîneurs ont été licenciés parce que les résultats n'étaient pas au rendez-vous.

Chaque année, à pareille période, le monde du football grec nous offre la rediffusion des épisodes précédents. Pourtant, la transformation de la Nationale A en Super-League devait changer bien des choses, mais en réalité, c’est le même film qui passe en boucle. Revue de la demi-saison:

L’Equipe Nationale

Vaincue 4-0 par l’Angleterre au mois d’août, l’équipe nationale grecque a su redresser la barre. L’été dernier, Rehaggel avait été critiqué par la presse comme jamais depuis son intromission à la tête de l’équipe. Mais les « pirates » ont bien commencé les éliminatoires de l’Euro 2008 en allant chercher une victoire difficile en Moldavie (0-1) puis en battant la Norvège (1-0), rival potentiel, dans un stade Karaïskaki chauffé à blanc. Pour finir, la Grèce s’est imposé largement en Bosnie (0-4). Avec trois victoires d’entrée, le bon départ espéré a été obtenu par les tenants du titre. Après les matches officiels, la Grèce a disputé un dernier amical en France et s’est incliné 1-0 face au vice-champion du monde. Le football pratiqué est loin d’être séduisant, mais les résultats continuent à donner raison au roi Otto. Prochain rendez-vous pour ses protégés en mars, face à la Turquie.

Le Championnat

A l’issue du premier tour, Olympiakos a nettement distancé l’AEK (à 5 pts) et le Panathinaïkos (à 8 pts). Le PAOK est en quatrième position à 17 points de la tête, preuve s’il en est qu’une fois de plus, le titre n’est l’affaire que du trio athénien. Que peut-on noter depuis le début de saison :

la bonne tenue globale de l’AEK, coachée par l’espagnol Sera Ferrer dont la démarche cohérente a su ravir le public et les dirigeants.

La facilité avec laquelle Olympiakos domine les débats, malgré un jeu souvent limité. L’échec en coupe d’Europe a néanmoins été fatal à Trond Sollied qui est remplacé par Lemonis, un entraîneur du cru.

La pauvreté du jeu du Panathinaïkos qui a fini exsangue à la trêve en enchaînant une valise à Paris (4-0) en coupe d’europe, une défaite à Kerkyra (3-1) en championnat et un 0-0 à domicile en coupe de Grèce face à Kalamaria. Les supporters en veulent visiblement à la famille Vardinogiannis d’avoir laissé le club mourir peu à peu en raison d’une politique trop prudente et attentiste. Autre reproche de la part des supporters : le Panathinaïkos a battu Olympiakos dans le grand derby du championnat (1-0) et compte pourtant huit points de retard. Si les piréotes l’avaient emporté, ce serait 14 points qui sépareraient les deux clubs après 15 journées.

Le début de saison cauchemardesque d’Heraklis et de Xanthi, pourtant deux grosses équipes de la campagne précédente. Koffidis et Mantzourakis ont été remplacé et les deux clubs ont su redresser la barre, Xanthi pointant même dans le haut du tableau depuis l’arrivée de Lemonis qui en deux mois n’aura connu que des succès jusqu’à sa démission puis son retour dans le club de son cœur à l’appel de Kokkalis

Ionikos est déjà quasiment relégué, suite aux deux affaires de violence dont il a été jugé responsable. Après 3 journées, Ionikos compte deux victoires et un nul, dont une chez le Panathinaïkos, mais tout s’écroule par la suite. Le président du club agresse un arbitre et Ionikos est pénalisé de deux points. Puis lors de la réception d’Heraklis, un supporter frappe un juge de touche qui tombe dans le coma. Match perdu sur tapis vert et ambiance maussade dans le club qui n’a pris qu’un point lors des 12 dernières journées.

En Division 2, on notera les efforts d’Ethnikos pour retrouver sa gloire d’antan. Malheureusement, malgré le recrutement de Tsiartas et Giovanni, le club demeure en bas de tableau, gangrené par des problèmes financiers, administratifs et des luttes de pouvoir.

La Coupe

Marqué par l’élimination choc de l’AEK par Haïdari aux tirs aux buts, la coupe n’en demeure pas moins la chasse gardée des clubs de première division, avec 12 clubs de Super League sur 16 en huitièmes de finale. En battant Atsalenios (0-2) et Haïdari (1-3), le tenant du titre Olympiakos est qualifié pour les quarts de finale, de même que le PAOK, Xanthi et Ilissiakos (D2). Pour les autres qualifiés, il faudra attendre des barrages début janvier, dont un périlleux pour le Panathinaïkos à Kalamaria. Larissa qui recevra OFI et Ionikos qui recevra Kerkyra auront la main. Pronistic plus difficile pour le dernier match : PAS Giannena affrontera Heraklis à domicile.

Les Coupes d’Europe

La grande satisfaction de la saison vient de l’AEK. Le club du président Nikolaïdis a atteint les poules de la Ligue des Champions en passant brillamment le tour préliminaire grace à deux victoires sur les écossais d’Hearts of Midlothians (2-1 en Ecosse et 3-0 à l’OAKA). En poule, l’AEK qui n’avait jamais remporté de victoires a battu le Milan AC (1-0) et Lille OSC (1-0) mais ne s’est pas qualifié en raison de ses deux nuls face au dernier du groupe Anderlecht (1-1, 2-2). Pourtant, il s’en est fallu d’un rien. En effet, la surprenante défaite du Milan AC déjà qualifié, à domicile lors de la dernière journée face à Lille (0-2 à San Siro) a renvoyé l’AEK en Coupe de l’UEFA, où elle retrouvera en seizième de finale, l’équipe française du Paris Saint-Germain.

Olympiakos de son côté a réalisé la plus mauvaise campagne de son histoire en Ligue des Champions se qui aura coûté la place à Sollied, engagé par Kokkalis pour réussir en Coupe d’Europe, Bajevic ayant été jugé trop légé (un quart de finale en 1999 et 10 pts en poule lors de sa dernière tentative contre 4 et 3 pts pour Sollied en deux tentatives). Pour la première fois, Olympiakos n’a pas obtenu la moindre victoire et s’est incliné comme l’an dernier à deux reprises à domicile. Pourtant, lors de la dernière journée, Olympiakos n’avait besoin que d’une victoire au Karaïskaki face aux modestes ukrainiens du Shaktar, mais ils n’ont pas fait mieux qu’un nul 1-1, avec une composition d’équipe extravagante de Sollied (Zewlakow pour la première fois en défense centrale, trois attaquants périphériques – Okkas, Castillo, Babangida – et aucun avant-centre). Le rêve européen attendra encore au moins un an.

Le Panathinaïkos n’a pas brillé non plus en Europe mais a rempli son contrat en se qualifiant pour les 1/16ème de finale de la Coupe de l’UEFA où il devra affronter le RC Lens. Pour y parvenir, le PAO a souffert au tour préliminaire face à la lanterne rouge du championnat ukrainien (1-1 à Athènes, et victoire qualificative 0-1 à Zaporizhzhya). En poule, le Pana a été plus inspiré et a assuré la première place en battant l’Hapoël Tel-Aviv (2-0) et le Mlada Boleslav (0-1) puis en tenant le nul face au Rapid Bucarest (0-0). Lors de la dernière journée, les verts ont explosé à Paris (4-0), mais terminent premiers de la poule.

Pour les autres clubs grecs, comme chaque année, la coupe d’europe, ça aura été « un petit tour et puis s’en vont. » Atromitos a défié le tenant du titre sévillan. Bilan deux défaites (1-2 à Peristeri et 0-4 en Andalousie). Xanthi a été pulvérisé par le Dinamo Bucarest (4-1, 4-3). Dommage pour Heraklis qui a gagné en Pologne face au Wisla Krakow (0-1), avant de perdre à Salonique (0-2 après prolongation) en cédant dans les arrêts de jeu du match alors que le score de 0-0 le qualifiait.

Le bilan global des clubs grecs en coupe d’Europe ne va pas aider le football grec à se maintenir dans l’élite du football européen. Les prochaines saisons, moins de clubs auront le droit de les disputer. Après une décennie de rêve où chaque année 6 clubs hellénes se retrouvaient sur la scène continentale et parfois trois en Ligue des Champions, le temps des vaches maigres est arrivé…

A l’Etranger

Certes, Katsouranis et Karagounis ravissent les supporters du Benfica Lisbonne. Mais c’est Fanis Gekas qui a volé la vedette à ses compères. Jeté du Panathinaïkos comme un malpropre à l’intersaison pour avoir refusé de servir de monnaie d’échange lors du transfert de Salpiggidis, Gekas a quitté le championnat grec pour s’engager dans un club jouant le maintien en Allemagne, le Vfb Bochum. A la mi-saison, il est devenu le héros du club. Ses buts sont en train d’assurer le maintien au modeste club allemand et il lutte même pour le titre de meilleur buteur de la Bundesliga. Admiré par la critique pour sa palette de possibilité face au but, il a inscrit de superbes buts depuis le début de saison, notamment un lob de 25 mètres et un face à face conclu par un double contact. Ses exploits lui ont valu d’être appelé par Rehaggel pour le match amical contre la France.

i-GR/Orphée Visvikis

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