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Adoption du Budget 2007 sur fond de suspicion pour des élections anticipées

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Από iNFO-GRECE,

C’est par 166 voix pour et 134 contre que la loi de finances 2007 a été adoptée tard dans la nuit jeudi, après que l'assistance ai pu se délecter de l'altercation verbale entre le premier ministre, Costas Caramanlis, et le chef des socialistes, Yorgos Papandreou au sujet des élections anticipées. "Méfiez-vous de vos désirs, car je pourrai être tenté de les accepter" a répliqué le premier au second qui demandait "des élections au plutôt".

Le premier ministre, Costas Caramanlis, a recommandé aux députés, jeudi au dernier jour du débat sur la loi de finances 2007, d’exprimer leur confiance pour poursuivre les réformes du gouvernement dans tous les secteurs, assurant aller jusqu’au bout de son mandat et, commentant l’allocution du président du PASOK, Georgios Papandreou qui l’avait précédé, il s’est dit déçu du "discours politique vide", puisque "au lieu de propositions, nous avons entendu que des cris et injures".

Recommandation entendue puisque tous les députés de la Nea Dimokratia (ND, majorité) ainsi que les députés indépendants MM. Papathemelis et Mantouvalos, ont voté pour, les députés du PASOK, du KKE et de Synaspismos et les indépendants MM. Papantoniou, Manos et Andrianopoulos votant contre.

Dans son discours de clôture, et en réponse à M. Papandreou à propos d’un recours au scrutin national, M. Caramanlis a souligné que "les élections et les institutions sont une affaire très sérieuse. Vous pouvez pour votre part y voir un jeu, nous de notre côté ne jouons pas. Nous avons du travail devant nous, et c’est ce que nous ferons. Les élections auront lieu à leur heure, quand nous aurons achevé notre travail. Et alors, en vérité, nous dirons aux électeurs : jugez-nous sur ce que nous avons fait et c’est ce qui se fera, mais aussi vous serez jugés à votre tour, et c’est là que vous aurez votre réponse".

M. Papandreou avait dit dans son intervention que ce budget serait le dernier du gouvernement Caramanalis et, commentant les différents scénarios pour des élections anticipées, sujets à spéculation ce dernières semaines, adressa au premier ministre "Faites les élections quand vous voulez M. Caramanlis. Plus tôt elles auront lieu, meilleur ce sera pour la Grèce".

"Vous rêvez, si tout ce que vous dites est pour nous faire peur", lui a répondu M. Caramanlis. "Et vous rêvez doublement si c'est pour nous empêcher d'avancer dans les reformes que nous nous sommes engagés à réaliser".

Selon le premier ministre, 2007 "sera l’année de la poursuite des réformes, mais aussi une année de préparation pour de grands changements institutionnels, qui suivront les élections de 2008", recommandant alors de voir dans ce vote du budget l’expression de la confiance des députés "pour continuer l’assainissement de l’économie et débarrasser le pays des problèmes et des maux qui l’ont paralysé dans le passé, avec la peur de la nouveauté et de voir vers l’avant".

Plus précisément, M. Caramanlis a estimé que ce budget montre clairement la façon dont ont été réalisés des objectifs difficiles, tels que le déficit budgétaire, la dette publique, la croissance économique. "Il est", a-t-il dit, "le témoignage d’une adaptation budgétaire en douceur, mais en même temps le fondement d’une nouvelle dynamique de développement. Il prend en compte des prévisions réalistes, tant pour les rentrées que pour les dépenses. Il est synonyme de crédibilité, constance et efficacité".

i-GR/ANA-MPA

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