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Le paradoxe d’une poursuite pénale pour homicide volontaire dans la catastrophe aérienne en août 2005

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Από iNFO-GRECE,

Deux mois après que la commission d'enquête sur les accidents et la sécurité des vols ait rendu ses conclusions sur le crash du Boeing 734 de la compagnie chypriote hélios qui s’était écrasé en Attique le 14 août 2005, le procureur chargée de l'affaire, Heleni Raiou, engagé mardi des poursuites pénales contre X pour rien de moins que homicides avec préméditation et dol éventuel, accusation que devra représenter le juge d'instruction compétent.


La commission d'enquête avait en effet déterminé la responsabilité du constructeur de l'avion, de la compagnie aérienne, mais aussi des services techniques au sol, qui, tout en sachant les problèmes techniques de l'avion, n'avaient pas pris les mesures nécessaires pour y remédier. 121 passagers avaient perdu alors la vie lorsque l'avion s'est écrasé dans un ravin à quelques kilomètres au Nord-Est d'Athènes.

Toutefois, la négligence ne suffisant pas pour prouver la préméditation, laquelle nécessite un mobile valable, il est fort probable que les éventuels coupables soient innocentés. C’est le paradoxe d’une lourde accusation, faite, soit à la légère par incompétence, soit sérieusement par… préméditation !

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