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Les armateurs grecs menacent de battre pavillon étranger. Le manque de compétitivité en cause.

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Από iNFO-GRECE,

Pour la seconde fois en 2006, les directions de l'Union des armateurs grecs et le Comité grec de coopération maritime de Londres se sont réunis lundi au Pirée sur un constat positif certes au dernier semestre (améliorations en tonnages et qualité), mais dénonçant ces 10 dernières années « une politique anti-développement pour le secteur économique le plus rapide en croissance. ». C'est sur un ton similaire qu’a réagi la Fédération des Industries de Grèce (SEB) à la publication du rapport du Forum mondial économique sur la compétitivité selon lequel la Grèce se trouve au 47e rang parmi 125 pays.


Selon les chiffres avancés par l'Union des armateurs grecs, l'année 2010 verra la mise à flot de 400 autres navires, le tonnage total avoisinant alors une capacité de 30 millions. Le constat positif dont se sont félicitées les deux directions est toutefois le résultat de « leurs propres efforts », et s'il n'existe « aucune volonté politique » il est possible que la flotte marchande cesse d'être immatriculée sous pavillon grec. A l'heure actuelle, ont-ils relevé enfin, « deux tiers de la flotte grecque bat pavillon étranger faute de compétitivité avec d'autres flottes de l'UE. »

Effectivement, la Grèce est restée en 2006 au même rang de compétitivité, placée, comme l’année dernière, 47e sur 125 pays, selon le rapport 2006-2007 du Forum mondial économique (WEF en anglais) qu'a été durement commenté mardi par la Fédération des Industries de Grèce (SEB).

Dénonçant qu'en Grèce « on parle au maximum et on réforme au minimum », la SEB, à la lecture des données du rapport, rappelle que le développement est freiné par l’absence de contrôle des cartels, un Etat « mammouth » et inefficace, une administration publique réagissant négativement à tout changement, pour trancher qu'il n'existe aucun espoir d'améliorer la compétitivité si tout reste en paroles et non en actes.

Les changements que soutient la SEB et dont a besoin l'ensemble de la société ne visent pas les profits, est-il expliqué, mais prévoit des activités entrepreneuriales saines sans cartels économiques, mais aussi un Etat juste, des mesures efficaces pour l'emploi et des hausses effectives des prestations sociales.

Selon le Forum mondial économique, en ce qui concerne la compétitivité au sens large du terme, la Grèce est la lanterne rouge dans l'UE des "25" accompagnée seulement par la Pologne, alors que dans la « compétitivité des entreprises », elle régresse cette année du 40e au 49e rang, ce rapport soulignant que le problème fondamental pour la Grèce demeure la bureaucratie, la raideur de la législation du travail, la fiscalité et enfin la corruption.

i-GR/ANA-MPA

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