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Harcèlement sexuel : la Grèce aux normes européennes

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Από iNFO-GRECE,

Le ministre de l'Emploi et de la Solidarité sociale, Savvas Tsitouridis, a présenté mardi à la presse son projet de loi sur l'égalité des chances sur le marché du travail entre hommes et femmes. Désormais l’harcèlement sexuel sur le lieu de travail sera encadrée par des loi le même droit interne que dans le reste de l’Europe, la Grèce incorporant la directive européenne 222/72.

Développant les grands thèmes de son projet, M.Tsitouridis a montré que ce projet abroge toute discrimination à l'emploi dans le secteur public comme dans celui du privé mais aussi, et pour la première fois en Grèce, le harcèlement sexuel devient un délit pénal, passible d'une amende minimale de 1. 000 euros et de peines de prison de 6 mois à trois ans. Ces dispositions permettront également aux victimes d'engager des actions en réparation.

Il s'agit en fait de l'incorporation en droit interne de la directive européenne 222/72 qui réprime sévèrement le harcèlement sexuel sur les lieux de travail. Le harcèlement est également considéré dorénavant comme un acte susceptible de sanctions disciplinaires dans la fonction publique.

Le Secrétaire général à l'Égalité, Evgénia Tsoumanis, a précisé pour sa part que le harcèlement sexuel a pris des proportions inquiétantes puisque 10% des salariées s'estiment en avoir été victimes et 30% déclarent connaitre des cas similaires.

M.Tsitouridis est ensuite revenu sur le dernier Conseil des ministres européens, en soulignant que la Grèce s'est opposée à la dérégulation sur le marché du travail et a constamment rappelé que les questions d'hygiène et de sécurité dans le travail devaient toujours être prises en compte. M. Tsitouridis a également tenu à préciser que toute modification de la durée du travail ne peut se faire que par la voie de la négociation collective.

i-GR/ANA-MPA

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