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Le ministre de la Culture, M. Voulgarakis, visé par un attentat à la moto piégée

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Από iNFO-GRECE,

Une forte explosion s'est produite à 07h42 mardi matin dans le quartier du Lycabette, au centre d'Athènes, à proximité de la résidence du ministre de la Culture et jusqu’en février dernier ministre de l’Ordre public, Georgios Voulgarakis, au moment même où des officiers et leur chien vérifiaient les voitures garées avant la sortie du ministre. Selon la police, la bombe de fabrication artisanale visait le ministre.


La bombe avait été placée dans un sac de voyage et suspendue à une bicyclette rangée entre deux voitures à environ 200 m de l'appartement de M. Voulgarakis. Garée exactement de l'autre côté de la rue se trouvait au moment de l'explosion une voiture de la brigade spéciale de détection d'explosifs (TEEM), deux officiers et leur chien vérifiant les voitures garées ; comme chaque matin quelques minutes avant la sortie du ministre, prévue précisément 3 minutes après l'explosion.

L'explosion a sévèrement endommagé les deux voitures entre lesquelles se trouvait la bicyclette, alors que des débris de carrosserie ont été projetés à plus de 10 m, brisant en l'occurrence les fenêtres d'une école, fermée à ce moment-là.

Commentant cette explosion, M. Voulgarakis a dit que « chaque bombe, en période de démocratie, cible la démocratie elle-même et non pas des individus en particulier », révélant de plus qu'il a été dernièrement objet de menaces.

Le porte-parole du gouvernement, Theodoros Roussopoulos, et le secrétaire de la ND, Lefteris Zagoritis, ont vivement condamné l'attentat contre le ministre de la Culture, le premier rappelant que M. Voulgarakis a été pour la 2e fois en 3 ans une cible de tels actes. Pour sa part, le président du PASOK, Georgios Papandreou, dénonçant de tels actes terroristes, a déclaré que « notre critique (contre le gouvernement) peut souvent être dure et sur le fond, mais le terrorisme est un fléau pour la démocratie. »

Aucune revendication n’a eu lieu pour le moment, mais selon la police la méthode d’action renvoie sur la piste de la « Lutte révolutionnaire », une organisation que d’aucuns soupçonnent d’être la troisième génération de la fameuse « 17 novembre » démantelée en principe avant le JO d’Athènes en 2004. En ce cas, ce serait le 7e attentat de l’organisation dans les deux dernières années.

i-GR/ANA-MPA

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