Après s’être approprié les techniques de composition de la musique symphonique, Mikis Théodorakis s’est tourné vers les éléments les plus vivants de la tradition musicale de la Grèce. La mise en musique de la poésie, qui est devenue la ligne conductrice de son œuvre, a donné à la tradition grecque une dimension contemporaine. Le grand compositeur commente son parcours artistique et politique en 5 émissions radio de Yorgos Archimandritis, diffusées cette semaine du lundi à vendredi à 17h00 sur France Culture.
Mikis nous parle de son enfance, de la notion de l’harmonie qu’il a découverte dans la beauté du ciel, du Parthénon, de la poésie et de la musique. Il nous raconte comment Il nous parle aussi de son grand retour à la musique symphonique et à l’opéra, ainsi que de la place prépondérante que tiennent dans ses opéras les mythes de la Grèce Antique.
Dans ses mots on retrouve les constantes de sa vie et de son œuvre : le besoin du dialogue, le désir du partage, l’union dans la souffrance, mais aussi la colère, l’humour et la tendresse. Victime de la guerre civile et de la junte, arrêté, emprisonné, exilé, Mikis Théodorakis se place topujours du côté de la Grèce. La Grèce des luttes et des souffrances, la Grèce de l’espoir et du rêve. Le courant dominant de sa pensée a pour base la liberté, la paix, la démo-cratie, obtenues grâce à un véritable partage des responsabilités, grâce à une culture qui appartient au peuple, au peuple grec, à son peuple.
A Voix Nue : Mikis Théodorakis, France Culture, 24-29 avril, à 17h