VodafoneGreece
Le rapport rédigé par l'Autorité de protection du secret des communications (ADAE) sur l'affaire des écoutes téléphoniques en Grèce met en cause une implication directe de cadres de Vodafone, ainsi qu'il ressort des déclarations du président de la commission des Institutions du Parlement, Anastassios Karamarios, qui s'est vu remettre le texte lundi.
M. Karamarios a confirmé avoir reçu le rapport de l'ADAE qui est de 27 pages et a été remis à la présidente du Parlement, Anna Psarouda-Bénaki, afin qu'il soit distribué aux membres de la commission des Institutions.
Seules les pages 20 et 21 du rapport ont été rendues publiques. Elles concernent des faits sur des problèmes intervenus dans la transmission de SMS via le centre numérique de Vodafone pour le compte de la société Q-Telecom le 24 janvier 2005 au soir, lesquels auraient été causés par l'installation partielle du logiciel-fantôme grâce auquel ont eu lieu les écoutes de téléphones portables de nombreuses personnalités politiques et journalistes notamment, dont du premier ministre et de membres du cabinet ministériel.
i-GR/ANA-MPA