didimotycho
Après une semaine de crûes du fleuve Evros (Nord-Est de la Grèce), le niveau des eaux reste toujours très élevé, le problème s'étant par ailleurs déplacé vers le sud, à l'embouchure du grand fleuve traversant la Grèce et la Bulgarie. Pour éviter l'inondation du village de Poros, l'armée a dû faire exploser une partie d'une digue et faciliter ainsi le déversement des eaux vers la mer, tandis que dans des nombreux village autour de Didymoteicho, les routes sont impraticables et plusieures personnes âgées ont été évaquées.
L'armée, la police, la prévention civile et les volontaires sont toujours à pied d'oeuvre, pour aider le cas échéant les habitants de la région.
Le service de presse du ministère bulgare de l'Environnement et des Eaux a indiqué vendredi qu'il y avait risque d'une nouvelle montée des eaux de l'Evros suite à la fonte des neiges côté bulgare. Les inondations sont là aussi dramatiques, le ministère relevant que cette année le volume des eaux des fleuves Evros et Tunca est de 5 à 8 fois plus élevé que la moyenne en mars, indique encore le correspondant de l'ANA-MPA à Sofia.
Les habitants de nombreux villages riverains de l'Evros (Nord-Est) ont passé une nuit difficile de mercredi à jeudi, les eaux du fleuve Evros arrivant jusqu'à leur palier après la rupture de barrages et de digues.
Toute la nuit, les forces de l'armée, de la police et des pompiers ont transporté des personnes âgées de la commune de Praggi Didymoteicho, où la plupart des maisons ont été inondées. Dans de nombreux villages, les habitants ne peuvent plus se déplacer qu'à bord d'embarcations, les routes et les champs ayant été envahis par les eaux.
Plus de 30.000 hectares ont été inondés depuis le village de Trigono jusqu'à la plaine de Feron, estimait le préfet de l'Evros, M. Zabounidis.
i-GR/ANA