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Rien ne va plus entre le ministre de l'Economie M. Alogoskoufis et le chef de l'opposition M. Papandreou

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Από iNFO-GRECE,

Le président du premier parti de l'opposition, le socialiste Giorgos Papandreou, a demandé vendredi l'éviction du gouvernement du ministre de l'Economie et des Finances, Georgios Alogoskoufis, ce dernier s'exprimant en des termes très crus devant Parlement sur la falsification des données économiques par le PASOK (parti socialiste) lorsque celui-ci était aux commandes du gouvernement pour obtenir l'adhésion de la Grèce à l'UEM.


M. Papandreou en veut au ministre d'avoir soutenu à la Chambre que l'adhésion à l'UEM a été "une supercherie", cette déclaration constituant pour le chef de file de l'opposition une "inconvenance nationale", alors qu'il a exhorté le Premier ministre, Costas Caramanlis, à prendre personnellement position sur cette affaire. "M. Caramanlis doit prendre position sur cette déclaration", a demandé M. Papandreou, "et dire s'il est d'accord avec la position exprimée par M. Alogoskoufis, et "endosser alors lui-même la responsabilité de ces affirmations, ou bien demander la démission du ministre".

La Grèce est entrée de son plein droit à l'UEM, comme avait d'ailleurs été contraint de le reconnaître alors l'actuel ministre de l'Economie lui-même, a ajouté M. Papandreou, qui a accusé le gouvernement de créer ainsi une très mauvaise image de la Grèce à l'UE. "Qui autorise Georges Alogoskoufis de diffamer le pays au plan international et dénigrer les efforts du peuple grec", s'est interrogé le président du PASOK.

Il est vrai que M. Papandreou s'exprimait devant le Conseil national du PASOK avec un moral remonté par le succès de la grève nationale de 24h de mercredi qu'il a qualifié de "grandiose". Pour M. Papandreou, cette mobilisation circonscrit les développements politiques et "dicte au PASOK le devoir d'épargner le pays au plus vite du gouvernement conservateur de la ND".

M. Papandreou, qui a fait également mention aux mobilisations en France et en Italie, où sont appliquées également, a-t-il déploré, des politiques conservatrices aux dépens des travailleurs, a estimé qu'un "grand changement a lieu en Europe" et que, dans ce contexte, "le début de la fin est venu pour le gouvernement".

Le ministre d'Etat et porte-parole du gouvernement, Theodoros Roussopoulos, a répondu au discours du président du PASOK que la politique présentée par M. Papandreou et "le nouveau PASOK" ne trompait personne et avait été -au vu des 20 années de pouvoir de ce parti- d'ores et déjà complètement rejetée.

"L'autre voie", évoqué dans son discours du leader socialiste, est un "spectacle mille fois joué", a relevé M. Roussopoulos.

Les propos du porte-parole du gouvernement trouvaient un écho inattendu dans les déclarations du bureau de presse du KKE qui notait que "tout ce qu'a dit et n'a pas dit M. Papandreou montre que l'autre voie qu'il propose n'est rien d'autre que la même politique anti-populaire que celle que le PASOK au gouvernement mettait en application" et que "Nea Dimokratia reprend, sous un maquillage légèrement différent", ajoutait le communiqué des communistes.

i-GR/ANA

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