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Ursula Plassnik : l'UE va surveiller l'application par la Turquie du protocole d'extension douanière à tous les Etats-membres

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Από iNFO-GRECE,

Le protocole d'extension de l'union douanière aux dix nouveaux Etats membres de l'UE doit être appliqué par la Turquie, et l'UE toute entière doit suivre de très près l'évolution de cette question, a déclaré le ministre autrichien des Affaires étrangères et présidente du Conseil des ministres des AE de l'UE, Ursula Plassnik, à l'issue de sa rencontre samedi à Vienne avec son homologue grecque, Dora Bakoyannis. A Chypre des manifestations hostiles d'extremistes turcophiles ont marqué l'arrivée d'un groupe de parlementaires européens sur l'île.


Les développements dans les Balkans, la tournée de Mme Bakoyannis dans les Balkans, les perspectives de la convention européenne ainsi que les relations de l'UE avec le monde musulman après la publication des caricatures du Prophète Mahomet étaient inscrits à l'agenda des entretiens des deux ministres.

Mmes Bakoyannis et Plassnik ont mis également l'accent sur la nécessité de soutenir l'orientation européenne des Balkans occidentaux, Mme Bakoyannis soulignant à ce sujet que "malgré les changements difficiles qui doivent être apportés à l'intérieur, les pays balkaniques doivent savoir qu'au bout du chemin leur intégration dans la famille européenne les attend", tandis que Mme Plassnik relevait "l'importance pour les pays de la région d'être soutenus tant par l'UE que par chaque pays séparément de sorte à ce que les Balkans évoluent en une zone de stabilité et de prospérité".

Evoquant la Convention européenne, Mme Plassnik a souligné la nécessité d'une dynamique politique de transparence et de communication afin que les citoyens de l'Europe retrouvent leur foi dans la structure européenne, s'engageant notamment à "chorégraphier" les prochaines actions d'ici la fin de la présidence autrichienne.

Concernant les caricatures du Prophète Mahomet, Mme Bakoyannis a souligné que la liberté de la presse constitue un principe fondamental de la démocratie au sein de l'UE, ainsi que bien entendu le respect des religions, tandis que Mme Plassnik interrogée sur le programme nucléaire de l'Iran, a insisté sur la nécessité que ce pays revienne à la procédure de mise en place d'un climat de confiance avec la communauté internationale.

Dora Bakoyannis, dans une interview accordée au journal autrichien "Die Presse" a demandé à la Turquie de retirer de son dogme de défense la menace de guerre contre la Grèce, soulignant que "des logiques de ce type n'ont pas de place au sein de l'UE".

Evoquant plus particulièrement la menace de guerre formulée contre la Grèce, qui est prévue -ainsi que le souligne le journaliste de "Die Presse"- dans le dogme de défense de la Turquie, le ministre grec a souligné clairement que "ceci ne constitue pas une attitude amicale qui convient à un pays voisin", tout en affirmant qu'"une telle logique n'a pas sa place au sein de l'UE et la Turquie doit le comprendre si elle veut en faire partie".

Mme Bakoyannis souligne encore que la Grèce soutient l'orientation européenne de la Turquie, tout en mettant l'accent sur les conditions que la Turquie doit remplir avant son adhésion (à l'UE) et qu'elle a accepté elle-même, comme par exemple l'application du Protocole d'Ankara, alors que parallèlement la Grèce désire et oeuvre en vue d'une amélioration des relations bilatérales avec la Turquie, qui de son côté doit faire preuve des mêmes dispositions.

Interrogée si la Turquie est "assez européenne" pour devenir membre de l'UE, Mme Bakoyannis a dit que "la question n'est pas de savoir si la Turquie est actuellement assez européenne, mais de constater si à la fin de sa marche vers l'UE la Turquie sera européenne", ajoutant que "cette opportunité doit lui être donnée, et bien entendu la Turquie doit procéder à de nombreux changements dans sa politique intérieure et étrangère".

S'agissant, par ailleurs, d'une future visite du Premier ministre grec en Turquie, la première visite officielle d'un Premier ministre grec depuis 1959, Mme Bakoyannis a indiqué que des efforts sont déployés pour trouver une date convenant aux deux premiers ministres.

Chypre : les loups gris contre la visite des eurodéputés

A Nicosie (Lefkosia) où un groupe de députés européens doit arriver aujourd'hui pour une série de contacts avec les communautés grec-chypriotes et chyproturques, le car transportant une délégation le groupe de contact de l'Europarlement les précédant a été pris à partie par le groupe extrémiste turcophile des "loups gris" qui a jeter des œufs et briser les vitres du véhicule. Les "loups gris" estiment que la récente décision de la Commission européenne d'accorder une aide au développement des Chyproturcs, sans pour autant reconnaître leur Etat autoproclamé sur les territoires de l'île occupés par l'armée turque, va à l'encontre des intérêts de la Turquie.

A noter qu'une des conditions posées pour les rencontres des eurodéputés avec les leaders de la communauté chyproturque dans les territoires occupées est qu'elles se déroulent en l'absence de tout symbole ostentatoire pouvant signifier l'existence d'un Etat chypriote-turc distinct de la République de Chypre.

i-GR/ANA

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