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Le virus H5N1 détecté en Grèce sur des nouveaux prélèvements. Campagne d'information dans les préfectures du Nord.

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Από iNFO-GRECE,

Le ministre du Développement agricole et de l'Alimentation, Evanghelos Bassiakos, a annoncé samedi matin que le Laboratoire national de référence de Thessalonique avait confirmé la présence du virus de la grippe aviaire H5N1 sur un échantillon prélevé sur une oie sauvage découverte morte à Skyros (Sporades, Egée-nord), ajoutant que cet échantillon a été envoyé au Laboratoire communautaire de Londres afin d'y être examiné. Des prélèvements ont été effectués sur 15 nouveaux cygnes morts retrouvés samedi sur la côte Est d'Alexandroupolis.


Les services du ministère du Développement agricole et de l'Alimentation ont informé les autorités nationales et communautaires compétentes et toutes les mesures prévues par la législation tant nationale que communautaire ont été prises.

Dans un communiqué publié samedi, le ministère énonce les mesures de prévention appliquées par les directions vétérinaires des autorités départementales qui prévoient entre autres "le confinement de toutes les volailles et interdiction de les laisser circuler librement, interdiction de tout contact avec des oiseaux sauvages, les canards et les oies doivent être gardées séparées des poules, poulets et coqs, toute augmentation -allant au-delà de la normale- de la mort de volailles d'élevage ou d'oiseaux sauvages doit immédiatement communiquée aux autorités vétérinaires compétentes, les désinfections intensives des élevages de volailles sont obligatoires alors que les échantillons prélevés ne peuvent être transmis que par le biais des directions vétérinaires des autorités départements vers les laboratoires vétérinaires".

Le Laboratoire communautaire de référence de Grande Bretagne -après les analyses effectuées sur les échantillons prélevés sur les trois cygnes sauvages morts près de Thessalonique et à Pierias- ont détecté la présence du virus hautement pathogène H5N1, a annoncé depuis Bruxelles la Commission européenne.

Ainsi que la Commission l'avait annoncé vendredi, les mesures de protection et de restriction seront appliquées pendant 21 jours au moins dans la première zone de protection (3km depuis l'endroit ou ont été trouvés les cygnes sauvages) et de quelque 30 jours pour la seconde zone de surveillance (10km). Pour l'instant, aucune autre mesure n'a été prévue pour la Grèce, précise la Commission qui indique encore que la commission d'experts du Comité permanent de la chaîne alimentaire et de la santé animale, qui se réunira les 16 et 17 février, étudiera la situation du virus en Grèce et dans d'autres régions touchées par la grippe aviaire.

Dimanche, une campagne d'information a été lancée dans les régions avoisinant Thessalonique en vue de protéger les citoyens contre le virus de la grippe aviaire et donnant des instructions sur les mesures à prendre ont été distribuées, les scientifiques et experts informant les habitants de la région et leur recommandant de faire preuve de sang-froid et de prudence.

Enfin, les services vétérinaires de Evros ont prélevés des échantillons sur 15 cygnes morts retrouvés samedi sur la côte Est d'Alexandroupolis et les ont envoyés au Laboratoire de référence de Thessalonique, alors que se poursuivent les prélèvements sur des oiseaux morts retrouvés à l'intérieur de l'hydrobiotope du Delta de Evros. Au cours des derniers mois, plus de 550 échantillons prélevés sur des oiseaux morts ont été analysés et se sont révélés négatifs.

Ainsi que le soulignent les vétérinaires, les mesures de préventions sont sévères et ont pour but d'empêcher la transmission du virus de la grippe aviaire des oiseaux migrateurs aux volailles d'élevage.

Union européenne et Afrique

Depuis son apparition, le virus a tué plus de 80 personnes en Asie et au Moyen-Orient et entraîné l'abattage de millions de volatiles. Outre la Grèce, l'Italie a également été touché la semaine dernière par le virus au sein de l'Union Européenne, de même qu'un cas a été signalé en janvier à Chypre dans les territoires sous occupation turque. Mais, le virus est présent dans plusieurs pays frontaliers comme la Turquie, la Bulgarie et la Roumanie. La Slovénie a envoyé dimanche à Londres des échantillons d'un cygne atteint du virus H5 afin de savoir s'il s'agit de la souche la plus dangereuse H5N1.

Au Nigeria, pays le plus peuplé d'Afrique, où tous les regards des experts sont tournés du fait de l'absence de structures de surveillance, on attend avec impatience les résultats des analyses effectués sur deux enfants soupçonnés d'avoir contracté le virus. L'Organisation mondiale de la Santé a dépêché plusieurs experts sur place tandis que la France et l'Allemagne ont annoncé une mission d'intervention d'urgence commune pour la semaine prochaine.

Au Maghreb, les responsables de l'Agriculture et de la Santé d'Algérie, du Maroc, de Mauritanie, de Libye et de Tunisie se sont réunis vendredi dernier à Tunis afin d'élaborer une stratégie de prévention commune.

i-GR/ANA

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