Παράκαμψη προς το κυρίως περιεχόμενο

La Grèce espère devenir un pays-transit du gaz naturel russe vers l'Europe

Profile picture for user iNFO-GRECE
Από iNFO-GRECE,

L'éventualité que la Grèce devienne le pays transit du transport de gaz naturel de la Russie vers l'Europe, mais aussi la participation de Gazprom en ce qui concerne le gazoduc en construction de Bourgas-Alexandroupolis, ont été les deux grands volets de la discussion vendredi à Athènes entre d'une part le ministre du Développement, Dimitris Sioufas, l'état-major du ministère, la direction de l'Entreprise publique de gaz (DEPA), et d'autre part le président de la société russe de gaz naturel, Alexei Miller. Par ailleurs, l'Entreprise publique de gaz (DEPA) a signé vendredi le contrat de deux prêts à hauteur de 45 millions d'euros avec la Banque européenne d'investissement (BEI).


A l'issue de cet entretien, M. Sioufas a indiqué que prochainement les délégations de Gazprom, de DEPA, du ministère du Développement et du ministère des Affaires étrangères, mettraient au point les détails permettant la matérialisation des questions discutées ce vendredi, alors que M. Miller a confirmé pour sa part l'aspect très positif de ses contacts à Athènes, ainsi que le contenu des discussions

Ces questions ont été, par ailleurs, discutées avec le Premier ministre, M. Caramanlis lequel a reçu jeudi le président de Gazprom M. Miller, le vice-président de la société, Alexandre Medvedev, et l'ambassadeur de Russie en Grèce, Andrey Vdovin.

Les deux parties sont convenues de mettre en place un groupe de travail qui examinera prochainement l'extension de l'accord actuel d'approvisionnement, qui prévoit des fournitures jusqu'en 2016 avec une prorogation de 10 ans.

Par ailleurs, toujours selon M. Sioufas, la société Gazprom envisage positivement de discuter avec des banques grecques d'une coopération dans le secteur de l'industrie des engrais phosphorés, ainsi que la participation de la société russe dans la construction de l'oléoduc Bourgas-Alexandroupolis.

De son côté, le président de Gazprom a indiqué avoir discuté de questions d'investissements de la société russe en Grèce en ce qui concerne le réseau de distribution du gaz naturel, l'industrie des engrais phosphorés, ainsi que d'autres unités énergétiques. S'agissant de l'oléoduc, M. Miller a indiqué que cet ouvrage présente un grand intérêt, alors que cet entretien a permis d'examiner l'éventualité que la Grèce devienne le pays transit de transport du gaz naturel de la Russie vers l'Europe, retenant que "l'entretien a été fructueux et que des bases solides ont été posées afin que nous puissions très prochainement promouvoir la coopération entre Gazprom et la Grèce à un nouveau niveau de qualité".

Les prochaines concertations concerneront la signature de l'accord pour l'approvisionnement en gaz naturel au-delà de 2016, alors que - selon M. Miller - les concertations d'aujourd'hui ont porté également sur une nouvelle question, celle de la construction de l'oléoduc Bourgas-Alexandroupolis, Gazprom ayant racheté l'année dernière la société "Sibneft", ce qui lui permet d'étendre ses activités à la fois dans le gaz et le pétrole. "Nous examinons à présent la possibilité d'une participation de Gazprom à cet ouvrage", a-t-il indiqué.

La BEI accorde deux prêts a l'Entreprise publique de gaz

La Banque européenne d'investissement (BEI) accordera deux prêts à l'Entreprise publique de gaz (DEPA) à hauteur de 45 millions d'euros, les contrats ont été signés vendredi à Athènes par le vice-président de la BEI, Gerlando Genuardi, et le directeur-conseil de la DEPA, Assimakis Papageorgiou.

Ces prêts concernant le financement des travaux de liaison du Système de transport haute pression Grèce-Turquie et la modernisation du terminal de gaz naturel liquéfié à Revythoussa.

C'est la première fois que la BEI accorde des financements à la DEPA pour des travaux stratégiques de développement depuis environ dix ans, le dernier contrat entre les deux parties remontant à 1996.

Si M. Genuardi a chiffré à 895 millions d'euros les contrats de financement de la BEI à la Grèce en 2005, le montant total des prêts approuvés atteignent, eux, le 1,5 milliard d'euros dans les secteurs essentiellement des transports et de l'energie. Le vice-président de la BEI a par ailleurs informé qu'un prêt de 50 millions d'euros de la BEI à des PME du tourisme, de l'industrie et des services a été en en grande partie déjà absorbé et a recommandé aux banques grecques - telles que Alpha Bank et Eurobank fortement représentées dans les Balkans - d'aider les PME dans la région. La BEI, a-t-il souligné, attache une grande importance au développement des PME.

i-GR/ANA

Βαθμολογήστε πρώτοι αυτό το άρθρο