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Le gouvernement grec et son Premier ministre étaient espionnés à la veille des Jeux Olympiques d'Athènes

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Από iNFO-GRECE,

Une centaine de personnalités grecques, parmi lesquelles le Premier ministre, Costas Caramanlis, lui-même, étaient sur table d'écoute dans les mois précédant les Jeux Olympiques de 2004, selon les résultats d'une longue enquête de la police grecque rendus publics hier à Athènes. Le ministre d'Etat et porte-parole du gouvernemnt, M. Roussopoulos, a précisé que la commission parlementaire des Institutions et de la Transparence sera saisie de cette affaire, mise en route au cours des Jeux olympiques en 2004 et découverte en mars 2005. L'opérateur de téléphonie mobile Vodaphone est le seul réseau impliqué pour le moment.

Les principales personnes visées ont été MM. Caramanlis (premier ministre), Molyviatis (ministre Affaires étrangères), Spiliotopoulos (ministre de la Défense), Voulgarakis (ministre de l'Ordre public), Papaligouras (ministre de la Justice), Valinakis (secrétaire d'Etat aux AE), Stavros Dimas (commissaire européen) et Dora Bakoyannis (maire d'Athènes).

    "Les Grecs ont le droit d'âtre informés sur (les questions) de la sécurité nationale, des intérêts nationaux et publics, et ils doivent être protégés, la transparence étant le principe de base du nouveau gouvernement", a dit M. Roussopoulos, en ouverture jeudi de la conférence de presse télévisée, à la quelle participaient également le ministre de l'Ordre public, Georges Voulgarakis, et le ministre de la Justice, Anastassios Papaligouras.

 L'affaire a été qualifiée extrêmement grave notamment après la découverte de la mise sur écoute des conversations téléphoniques à partir du portable du Premier ministre, Costas Caramanlis, ainsi que de membres « sensibles » du gouvernement, et des cadres des ministères de la Défense et de l'Ordre public, de l'état-major de la Marine et du ministère de la Marine marchande, de cadres du principal parti de l'opposition, la liste au nombre de 100 ayant été publiée le jour même dans la presse.

    "Le 10 mars 2005, le directeur-conseil de Vodafone/Panafon, Georges Koronias, demandait de rencontrer le directeur du Bureau politique du Premier ministre, Giannis Anghelou, afin de l'informer d'une question extrêmement importante, et rendez-vous était pris à 20h le même jour en présence du ministre de l'Ordre public, M. Voulgarakis", a précisé M. Roussopoulos. M. Voulgarakis a alors poursuivi - rappelant que M. Caramanlis se trouvait à Madrid -, qu'il avait été informe qu'après un contrôle de routine, il avait été mis à jour un système d'écoutes ne faisant pas partie des sous-systèmes du logiciel dont dispose Vodafone. La "maison mère" Ericsson a été alors de coopérer dans la réalisation des contrôles nécessaires.

    Le résultat confirmait de l'existence d'un sous-système d'écoutes téléphoniques lequel avait été activé pour 100 numéros d'appels, les "téléphones espions" étant au nombre de 14, transmettant les conversations vers un "centre fantôme" d'enregistrement.

    La "cellule", comme l'a appelée le ministre, qui activait ces 14 postes-écouteurs, tous des téléphones mobiles à carte, était située dans le périmètre Lycabette - Place Mavili - Tour d'Athènes et clinique "Lefkos Stavros", et la moitié d'entre eux avaient été mis en fonction en juin-août 2004.

    L'enquête préliminaire a été finalisée mercredi 1er février 2006, le procureur M. Diotis décidant ce jeudi d'ouvrir une poursuite pénale contre X "pour violation du secret des appels téléphoniques et enquête sur la possibilité d'autres actes répréhensibles, tels que l'espionnage".

    Le ministre de la Justice a indiqué que, sur mandat du Premier ministre, il informerait le Président de la République, Carolos Papoulias, et les dirigeants des partis politiques.

i-GR/ANA

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