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Les entreprises grecques surprises par l'impôt

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Από iNFO-GRECE,

L'annonce du relèvement du taux de l'acompte provisionnel d'import sur les sociétés qui sera porté à 65% pour les SA et à 80% pour les banques, a pris les entreprises grecques au dépourvu. Mais la tentation d'accélérer la perception de recettes du budget de l'Etat à concurrence de 450 millions d'euros pour l'année en cours sans adoption de nouvelles mesures fiscales qui porteraient atteinte aux bas salaires et à la cohésion sociale est électoralement payante quitte à perdre la confiance du monde des affaires.


En Grèce où les embûches à la création d'entreprise sont légende et la mainmise de l'Etat sur l'activité économique omniprésente, la nouvelle mesure du gouvernement conservateur risque de fragiliser un peu plus une reprise qui tente de se maintenir après le dopage olympique.

Le ministère des Finances a explicité mercredi que le relèvement des acomptes provisionnels d'impôt sur les entreprises sur les SA, les Sarl et les établissements financiers n'influence en rien l'impôt total que ces entreprises seront appelées à verser pour l'exercice 2005.

Selon le ministère, cette initiative a pour but d'harmoniser la législation fiscale grecque au régime européen, soulignant que dans plusieurs pays d'Europe, tels que l'Allemagne et le Danemark, l'acompte provisionnel d'impôt sur les entreprises atteint jusqu'à 100% du montant.

"L'augmentation de l'acompte provisionnel d'impôt sur les entreprises a été jugée nécessaire, car dans le cas des SA et des Sarl le précédent acompte provisionnel (55%) était en vigueur depuis 1998, alors que dans le cas des banques, le taux (60%) était en vigueur depuis 1997", a affirmé pour sa part le porte-parole du gouvernement, Theodore Roussopoulos, qui a expliqué que cette décision normalise la différence qui existait en matière de fiscalité entre les personnes morales et les salariés, qui subissent une retenue à la source par les employeurs à titre d'une sorte d'acompte provisionnel.

De son côté, la Fédération des industries grecques (SEB) a réagi immédiatement exprimant l'étonnement du monde des affaires face à cet amendement du ministère de l'Economie et des Finances.

Selon la SEB, "de telles actions qui bouleversent par surprise la planification économique et la programmation des entreprises créent un climat d'incertitude sur le marché. En une période où le marché est caractérisé par un manque de liquidités, retirer 450 millions d'euros créera d'importants problèmes surtout aux PME, ainsi qu'un coût supplémentaire pour les entreprises qui devront avoir recours à l'emprunt pour satisfaire à leurs nouvelles obligations".

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