Selon un communiqué jeudi de la Banque de Grèce, l'image de la balance des échanges courants s'est détériorée sur la période janvier-octobre 2005 atteignant 9,414 milliards d'euros, soit 5,3% du PIB. Belle performance, en revanche, du secteur des services. Le même jour, à Bruxelles, Eurostat publiait le taux du PIB/habitant qui fait rapprocher les Grecs d'un petit 1% de la moyenne européenne, soit un niveau de 82%.
Selon les données de la Banque centrale, cette évolution reflète principalement la forte hausse des prix internationaux du pétrole. Il est révélateur que le déficit de la balance des carburants a augmenté de 36% sur cette même période de référence.
La balance commerciale, y compris les carburants et les navires, a enregistré un déficit 1.587 millions d'euros, en progression de 7,7%, résultant prioritairement des importations de carburants (1.341 millions d'euros).
Enfin, la balance des services a enregistré une forte progression de son excédent, la hausse étant de l'ordre de 363 millions d'euros, le reflet des recettes nettes du tourisme et des transports.
Le PIB/hab de la Grèce atteint 82% de la moyenne communautaire en 2004
Le PIB/hab de la Grèce est passé de 81% en 2003 à 82% en 2004 de la moyenne communautaire, selon des données de l'Office de la statistique des Communautés européennes (Eurostat) rendues publiques mardi à Bruxelles.
Aux deux extrémités des "25" se trouvent le Luxembourg avec 227% et la Lituanie avec 48%, alors que parmi les pays candidats la Turquie a un taux de 29% de la moyenne communautaire.
i-GR/ANA